Ali Bongo Ondimba fait du chantage avec sa deuxième grève de la faim

La situation autour d’Ali Bongo Ondimba et de sa grève de la faim suscite des opinions divergentes et des débats passionnés. Accusé par certains de faire du chantage politique, son action pourrait être interprétée de plusieurs façons, en fonction des perspectives politiques et des enjeux en cours au Gabon, surtout lorsqu’on sait que son état de santé ne lui permet pas de faire une grève de la faim, même en rêve il pourrait en pâtir.

Il pourrait s’agir premièrement d’accusation de chantage avec la pression sur le gouvernement III de Raymond Ndong Sima : Certains observateurs pourraient considérer que la grève de la faim est une tentative délibérée de pression sur le gouvernement actuel. En s’engageant dans une action aussi extrême, Ali Bongo pourrait chercher à attirer l’attention sur sa situation personnelle ou sur des préoccupations politiques plus larges, espérant provoquer une réponse qui pourrait lui être favorable.

Deuxièmement d’une manipulation de l’Opinion Publique : D’autres pourraient voir cette action comme une stratégie visant à manipuler l’opinion publique, en jouant sur les émotions des gens. Une grève de la faim est souvent perçue comme un acte désespéré, et cela pourrait inciter des sympathies, tant au niveau national qu’international, pour sa cause.

Le Gabon a connu des tensions politiques significatives, notamment après les élections et les changements de pouvoir. Dans ce contexte, cette deuxième  grève de la faim peut être perçue comme une manière pour Ali Bongo de revendiquer son statut, de rappeler son rôle dans l’histoire politique du pays, ou de contester les circonstances entourant son éviction ou son traitement, en clair l’homme refuse de voir la réalité en face.

Les réactions à cette situation peuvent varier considérablement d’abord avec le Soutien de Partisans : Ses partisans pourraient voir cette action comme un acte de courage et de détermination, renforçant leur lien avec lui et leur opposition au gouvernement en place. Ensuite des Critiques des Opposants : À l’inverse, ses opposants pourraient dénoncer cette attitude comme une manœuvre égoïste ou manipulatrice, visant à détourner l’attention des problèmes réels du pays.

La situation d’Ali Bongo Ondimba et sa grève de la faim soulèvent des questions complexes sur le pouvoir, la légitimité et les droits politiques au Gabon. Que cette action soit perçue comme du chantage ou comme une protestation légitime, elle met en lumière les défis persistants auxquels le pays fait face sur le plan politique. Ali Bongo Ondimba fait du chantage lui et son entourage savent qu’il ne peut pas faire cet exercice de grève de la faim car son état de santé ne le lui permet pas.

Paul Essonne

Journaliste

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