Alain Batsielilit : la renaissance du Conseil Gabonais des Chargeurs.

Le retour du CGC, à sa position originelle, a été acté par la décision de la Cour Constitutionnelle qui a amené in fine le CGC à sortir des structures à supprimer.

Pour pérenniser cet établissement public, les responsables de notre pays, dont le Ministre des Transports, doivent proposer au Président de la République une nouvelle équipe dirigeante qu’il entérinera en Conseil des Ministres. En outre, il conviendra de doter le nouveau directoire du CGC d’une feuille de route clairement définie au vu des errements des précédents managers, qui s’étaient fixés comme objectif principal de remplir leur grenier au détriment de l’institution et de son personnel qui accumulait plusieurs mois d’impayés de salaires. Par ailleurs, le racisme communautaire et le favoritisme visant à diviser le personnel pour mieux régner étaient alors le modèle de gestion de prédilection.

A cette époque, le silence passif des agents n’avait fait que conforter la position de dominant de ces managers indélicats, marchant sur leurs collaborateurs et compatriotes, parce que se disant protéger par l’appartenance à telle ou telle communauté, clan ou famille.

Les difficultés  vécues par les agents du CGC ces deux dernières années, en défendant avec courage leur outil de travail, les amènent à briser le silence et dire que plus rien ne sera comme avant.

Aujourd’hui, en travaillant avec l’OPRAG et la Coordination Générale, le personnel du CGC  a prouvé qu’il n’est pas composé que des bras cassés et qu’il peut, bien au contraire, être capable de porter une vision et d’impacter positivement au destin de sa maison.

Hier les syndicats, aujourd’hui le Collectif, qu’on faisait pourtant passer pour des bluffeurs, ont simplement eu raison trop tôt. Merci, pour le travail abattu auprès des responsables de l’OPRAG et de la Coordination Générale!

Durant ces 2 ans d’incertitude, le Collectif a travaillé à unir le personnel, à penser à ce dernier, à lui rendre sa dignité et à améliorer ses conditions de travail. N’en déplaisent aux détracteurs, les résultats sont visibles et palpables! Quelle magie la gestion transitoire du CGC a-t-elle opéré pour réussir, là où le précédent cartel dirigeant avait lamentablement échoué ?

Bonne fête de nouvel an au personnel du CGC, qui depuis belle lurette n’avait plus connu la joie de passer les fêtes dans la dignité.

Que cette dernière  soit meilleure qu’hier et nous permettent de redonner à notre institution ses lettres de noblesses.

Bonne année 2021 et Vive le CGC.

Ikoundi Nguema

Journaliste

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