Depuis 1990, lors de l’avènement de la démocratie dans le pays, plusieurs personnalités ont créé des partis politiques, afin de participer à l’instauration d’un Etat de droit au Gabon. Des années après, ces partis politiques sont devenus des fantômes et n’apparaissent que lorsqu’il est question d’allouer de l’argent aux partis politiques, soutenir d’autres partis lors des élections ou avoir des postes pour siéger dans certaines institutions du pays. Des vendeurs d’illusions qui, aujourd’hui augmentent les rangs du CND.
Une situation déplorable qui laisse penser que, ces partis politique sans une véritable visibilité sont tenus par des personnes de mauvaises moralités. Si non, comment expliquer que des personnes qui affirment avoir des partis politiques et des militants ne participent jamais aux grands joutes électorales. Est-ce à dire que ces partis sont devenus un fonds de commerce ?
En effet, avec 100 membres dont la majorité est constituée des responsables des partis politiques. Le Conseil National de la Démocratie éprouve ces dernières années, des difficultés de financements. Certains spécialistes affirment d’ailleurs que, si le CND éprouve toutes ces difficultés c’est parce que, les autorités estiment que tous ces partis politiques n’existent que de nom et ne représentent pas grand-chose au niveau de l’échiquier politique.
Le chef de l’Etat qui aspire à une meilleure gestion de la chose publique, devrait jeter un regard sur la création des partis politiques dans le pays. Car, ces partis politiques appelés communément‘’ les partis gazelle’’, ne peuvent rien apporter à la vitalité de la démocratie quel que soit le bord politique.
Il serait sans doute judicieux de mettre un terme à ces ‘’partis politiques gazelle’’, à la solde du pouvoir ou des responsables politiques de l’opposition en quête d’une nouvelle plateforme pour véhiculer leurs messages. Le microcosme politique gabonais gagnerait à régulariser et à mettre des nouvelles règles en ce qui concerne la création des partis politiques au Gabon.
