500 millions de francs CFA volé à BGFI Congo, encore la banque d’Henri- Claude Oyima !

Plus d’un million de dollars emporté par un surveillant à la BGFI de la République démocratique du Congo (RDC), rapporte le site en ligne Scooprdc donc le vol s’est déroulé un week-end. Ce dernier a été qualifié de vol non spectaculaire mais,  minutieusement préparé, par l’un de ses agents de sécurité, le plus ancien de tous les employés à ce jour. Montant de la somme : un million soixante-dix mille dollars américains (1.070.000 USD), ce qui fait 500 millions de francs CFA.

Ainsi, le film se passe à la clôture de la journée du vendredi 29 avril dernier. Etant donné les fériés du 30 avril et 1er mai qui tombaient successivement le samedi et dimanche, ce surveillant voleur en a profité. L’on raconte du côté de la BGFiBank que l’homme aurait tranquillement fait entrer les outils devant servir au décodage du coffre-fort aux alentours de 15 heures, étant lui-même le vigile en chef, simulant que ces cartons contenaient des onduleurs qu’un fournisseur de la banque venait de livrer. Et pendant que les agents de guichets avaient quitté la banque, celui-ci ne restant qu’avec les cadres qui s’occupaient à clôturer leurs rapports et les caméras de surveillance à sa portée, l’homme est passé à l’acte, emportant cette bagatelle somme de 1.070.000 USD se trouvant dans le coffre-fort, « sine quis suspicaretur ». Il sortit ainsi paisiblement de la banque vers 17 heures, comme d’habitude lorsqu’il finit son travail quotidien, relate le site Scooprdc.

D’après certaines indiscrétions de la banque, la valeur  aurait été plus salée si l’homme avait pris la peine de fouiller les caisses, car il s’est révélé après son opération, qu’il y avait plus d’argent à la caisse que dans le coffre-fort ce soir-là de la clôture.

Le plus intrigant c’est le mode opératoire du voleur, en l’occurrence son attitude plusieurs jours avant qu’il ne commettre son forfait. Selon les agents de cette banque, le vigile en question, constatant la dérive au niveau de la gestion des ressources humaines où l’ancienneté est devenue un mobile pour que la banque se sépare fallacieusement des agents, avait posé la question de ses indemnités après 12 ans passés à la banque. Et l’on lui aurait parlé de 12.000 $ d’indemnités.

Celui-ci, analysant comment beaucoup de cadres qui touchaient plus que lui sont partis bredouille de cette banque, avec toujours comme motif, licenciement sans préavis avec à la clé une faute lourde, s’est dit qu’il ne ferait donc pas exception.

Voilà comment la mauvaise gestion des ressources humaines est devenue suicidaire pour la banque. Et maintenant apprend-t-on, que trois cadres auraient été arrêtés et transférés à la prison centrale de Makala par le simple fait qu’ils auraient dû empêcher ce vol.

A Libreville, Henri-Claude Oyima n’arrive pas à comprendre ce qui arrive à sa filiale de Kinshasa en RDC, ceci après le « Congo hold-up » sur la kleptocratie en RDC enregistré en 2021.

Paul Essonne

Journaliste

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