C’est au cours d’une conférence de presse animée par le représentant de Moukagni Iwangou, Fred Aurel Moussock et de ses deux conseils, les maîtres Mfoumbi Gilbert et Pie Makanga que les uns et les autres ont été édifiés sur la décision du juge, de référé, qui il faut le rappeler avait jugé irrecevable la requête de Elsa Boukandou, requête qui disons le suggérait l’éviction de Moukagni Iwangou de la présidence du Parti Union et Solidarité suite à son entrée au gouvernement.
Selon les conseils de Moukagni Iwangou » le juge a eu raison de déclarer la requête d’Elsa Boukandou étant donné qu’elle n’a pas respecté les instances du parti à l’exemple de la commission à l’éthique, de fait, elle qui est juriste ne saurait outrepasser la loi. Dans tous les partis politiques, il existe des organes régulateurs de tension entre membres, et dans les pièces, fournies par elle, il n’existe nullement un document attestant de la saisine de Boukandou des instances du parti « .
Dans tous les cas, les avocats de Moukagni Iwangou affirment qu’Elsa Boukandou aurait confondu vitesse et précipitation, dans cette affaire qui n’est nullement la première en république gabonaise. De nombreux partis ont connu des dissidences, mais généralement les tribunaux les ont toujours renvoyés aux textes en vigueur ou à des congrès. La balle est donc dans le camp de la diplômé de l’UOB, qui devrait davantage s’outiller, si elle veut affronter le maître sur son terrain. Affaire à suivre.