Au regard des pillages, avec la destruction des biens privés et publics et à la clé, l’enregistrement des disparitions et des morts l’on a l’impression que le gouvernement s’est pris en retard en terme de dispositif sécuritaire, faux rétorque Félix ONKEYA, le membre du bureau politique de la commune d’Aboumi, dans la province du Haut-Ogooué.
‘’Le candidat Ali Bongo Ondimba pendant la campagne électorale ne cessait de dire qu’il fallait être vigilent pour maintenir la paix, la transparence électorale et la liberté. Le gouvernement a opté pour le maintien de la paix au Gabon. Et le gouvernement dirigé par le premier Ministre Daniel Ona Ondo et l’exécutif géré par Ali Bongo Ondimba avait pour ambition d’atténuer les dérapages. Et au regard de l’ampleur des dégâts, avec un bilan lourd de trois morts parce que nous ne sommes pas nombreux, ça aurait été plus lourd si les forces de l’ordre et de sécurité n’avait pas intervenus avec beaucoup de maîtrise et de professionnalisme. En terme de dispositif d’accompagnement, J’ai suivi madame le ministre Berre en charge du commerce et des petites et moyennes entreprises, laquelle a rassuré l’opinion national et international qu’il y aura un accompagnement des opérateurs économiques qui ont été saccagés et le ministre de l’intérieur Pacôme Moubele Moubéya a dit évalué les effets collatéraux, notamment financier pour que l’Etat puisse prendre ses responsabilités. L’objectif étant de relancer rapidement la machine, car nous avons besoin des recettes, pour continuer à exécuter le plan stratégique Gabon émergent, notamment les projets structurant qui sont la route, l’énergie, les infrastructures et autres’’ a souligné Félix ONKEYA, membre du bureau politique de la commune d’Aboumi, Haut-Ogooué’’.
Le climat de psychose que l’on enregistre actuellement à Libreville n’était pas en reste au cours de l’entretien avec l’équipe de joursinfos.com, à cela s’ajoute des violences verbales qui pourraient se traduire par des nouveaux pillages au soir de la proclamation des résultats par la présidente de la Cour Constitutionnelle Marie Madeleine Mborentsuo.
‘’ Nous n’avons pas le droit de détruire ce pays, car il appartient aux générations futures. N’oublions pas que nous n’avons pas de pays de rechange, il faut savoir accepter sa défaite, quand vous aller à un sport, il faut s’attendre à perdre où à gagner. Une élection se gagne sur le terrain, aux bureaux de votes et non à la Cour Constitutionnelle’’ a-t-il conclu.
Mebek