Après 60 ans de souffrance sous le régime des Bongo et du PDG, le coup de libération opéré par les Forces de Défense et de Sécurité qui avait été bien accueilli n’a pas pour autant effacé comme un coup de baguette magique toutes les frustrations , toutes les brimades, toutes les injustices, toute la haine, la colère et la rancoeur contre le pouvoir Bongo-PDG. Des parents pleurent encore leurs enfants assassinés, les victimes vivent encore dans les meurtrissures, les cœurs saignent encore, la douleur n’a pas disparu, ce n’est pas en un tour de main que la réconciliation se fera.
Le chemin de la liberté est long et semble insurmontable. Toutefois, en suivant un certains nombre d’étapes et en travaillant en étroite collaboration avec les partenaires locaux et internationaux, il est possible de façonner un avenir plus prometteur pour les pays.
Parmi la dizaine d’étapes à franchir, il y a celle de la guérison des blessures passées.
Parmi la dizaine d’étapes à franchir, il y a celle de la guérison des blessures passées.
En effet, il est important de reconnaître les atrocités commises pendant le régime dictatorial Bongo PDG, et de procéder à des processus de justice et de réparation pour aider à guérir les blessures et à promouvoir la réconciliation nationale.
Il est donc important et sage que le CTRI et le Gouvernement de la Transition ouvrent dès maintenant le débat sur cette étape. Car, de cette première étape dépendra la sérénité lors des assises ou dialogue national.
Le vrai débat est là. Débattons sans passion.Par PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES
PRÉSIDENT DE SOGEVAL
Le vrai débat est là. Débattons sans passion.Par PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES
PRÉSIDENT DE SOGEVAL
