Devant les députés, le premier ministre qu’accompagnaient les membres du gouvernement a tenu à dresser le bilan de ce qui a été fait durant sept ans par Ali Bongo Ondimba, notamment dans le domaine des routes, de la santé et la production énergétique.
« On a doté ce pays de moyen de communication physique en développant un réseau routier moderne. Un réseau routier fiable, c’est la condition qui est posée au progrès économique. Une région enclavée ne peut se développer sans ses moyens.
Nos infrastructures de santé se sont fortement aussi développées, et l’accès à la santé n’est plus un privilège, mais progressivement un droit pour tous, a-t-il ajouté.
Nous avons renforcé notre capacité de production énergétique, tout en réduisant notre dépendance à la seule ressource pétrolière. Fort de ce qui a été fait, nous pouvons regarder avec détermination et confiance, ce qui reste à accomplir, a-t-il déclaré.
Depuis 2015, la croissance connaît un ralentissement draconien. Cette année-là, la croissance s’est établie à +3,9%, tirée essentiellement par le secteur pétrolier (+8,6%) dont la bonne performance résultait des effets bénéfiques des investissements antérieurs, a regretté Issoze Ngondet .
Un ralentissement, qui s’explique par le retournement des prix des principaux produits d’exportation sur les marchés internationaux.
Mebek