Ces dernières années, les Ministres du gouvernement font les choux gras de la presse. Des scandales qui ternissent l’image du Gabon à l’extérieur, remettant en cause le choix des personnalités qui, après quelques années passées au gouvernement et aux côtés du Chef de l’Etat, s’avèrent être de mauvaise moralité.
Doit-on instaurer une enquête de moralité pour toutes les personnalités qui aspirent au poste de Ministre de la République ? La question vaut son pesant d’or, après l’incarcération de l’ancienne Ministre des Transports, Flavienne Nfoumou Ondo, pour trafic d’enfant.
En effet, l’ancienne Ministre du Gabon, a été placée sous mandat de dépôt depuis le 27 novembre 2020, à la prison centrale de Libreville, pour avoir été au centre d’une transaction de vente d’une fillette à Christiane Ebang Asseko à Bitam, en contrepartie d’une somme de dix millions de francs CFA. Un véritable scandale pour le Gabon, quand on sait que cette dame durant une bonne période a non seulement dirigé les affaires de la nation, mais elle a aussi représentée le pays à l’extérieur. Quelle crédibilité peut-on accorder aux autorités gabonaises à l’extérieur si, ces Ministres sont impliqués dans des affaires louches qui ternissent l’image du pays ?
Raison pour laquelle, des réflexions doivent se faire au niveau de toutes les institutions pour envisager des enquêtes de moralité avant de nommer une quelconque personnalité à la tête des Ministères.
La prison centrale de Libreville, semble désormais regorger plus de cadre du pays que les jeunes délinquants de la rue. Travailler aux côtés du Chef de l’Etat est un honneur, et non une école de formation pour apprendre à voler ou commettre des larcins. L’image que toutes ces autorités renvoient à la jeunesse gabonaise est très déplorable. Vu la gravité des chefs d’accusation, le Chef de l’Etat, qui aspire à offrir aux jeunes gabonais, un environnement où il fait bon vivre, devrait y réfléchir, car, cela y va de la renommée de la Nation.

