C’est dans son quartier général sis aux Charbonnages dans le 1er arrondissement de Libreville, que le Président de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) Jean Ping, a fait une adresse à la nation pour cette nouvelle année 2020.
A cet effet, les Représentants des confessions religieuses, des jeunes, des femmes et des sages ont tous unanimement renouvelés leur engagement à soutenir l’action de Jean Ping comme Président de la République, et lui ont souhaité les vœux les meilleurs pour cette nouvelle année 2020.
C’est la tradition : en janvier, lorsqu’on rencontre quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis le 31 décembre, il est de bon ton de lui souhaiter une bonne année, avec vœux de bonheur, de réussite et surtout la santé. Comme toute tradition, on y cède sans se préoccuper de ce qui la fonde. Or le souhait ou le vœu relèvent d’une certaine vision du monde et de l’homme, assez éloignée de celle qui domine actuellement.
Dans tous les cas, cela suppose que Jean Ping ne possède pas en lui-même les ressources nécessaires ou suffisantes pour réaliser ses vœux, qu’il a besoin d’aide notamment du comité stratégique et du comité des présidents. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle on insiste sur la santé, qui est soumise à tant de facteurs extérieurs à notre volonté qu’elle semble impossible à maîtriser. Autrement dit la santé physique, morale et intellectuelle de Jean Ping.
Même le complotisme en vogue en est une expression, si absurde soit-elle : non, l’individu ne peut pas tout parce qu’il est influencé ; il subit des déterminations. Croire en ses rêves, ne pas craindre l’échec, oser, se montrer créatif… ce n’est tout simplement pas possible pour tout le monde.
C’est ce vide que le vœu vient prendre en charge, et sans lequel il ne pourrait y avoir d’espoir en l’avenir. Mais c’est aussi ce vide qui rend possible l’existence de la politique, c’est-à-dire la définition collective, et non pas seulement personnelle, de cet avenir.