Urgent : un journaliste brutalisé par la PJ puis relâché lors d’une marche des élèves.

Le journaliste d’investigations, Willy Arnauld Nguimbi, en service à l’Agence Gabonaise de Presse (AGP) a été arrêté puis relâché quelques instants plus tard vendredi à Libreville, par les éléments de la Police Judiciaire, alors qu’il couvrait une marche de protestation des élèves contre les mesures gouvernemntales la voie express.

Les agents de force de police se sont saisis de son téléphone portable qu’ils ont fouillé pour vérifier les mages que le journaliste venait réaliser.

Ils n’ont pas cherché à comprendre en l’embarquant dans leur véhicule pick-up. N’eût la présentation de son accréditation et après s’être rassuré qu’ils ne figuraient pas dans ses prises de vues sinon à l’heure où nous parlons notre confrère serait sans nul doute à garde à vue.

« Ils sont venus au nombre de trois vers moi et m’ont demandé de monter dans leur voiture de force sans pourtant me laisser le temps de me présenter. Après m’avoir mis dans leur pick-up, ils m’ont attaché mon téléphone qui me servait à prendre des images et l’ont fouillé avant de me le rendre et me  »relâcher », a témoigné le journaliste.

Pour assurer sa protection, le journaliste a cité par réflexe professionnel le nom d’un de leur chef avec qui il collabore dans le cadre des faits divers.

Voilà une affaire qui a encore failli mal tourné entre les policiers et un homme de médias.

Paul Essonne

Journaliste

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