Réunis en assemblée générale le 07 juillet 2022 à l’Université Omar Bongo, pour faire le point sur leurs différentes activités annuelles, les enseignants-chercheurs de l’université, se sont accentués sur la détention de Jean Rémy Yama, depuis son interpellation le 27 février 2022.
A quelques jours des vacances scolaires qui permettent à chacun de pouvoir se reposer, les enseignants de l’UPB se sont concertés pour décider ensemble de la conduite à tenir en ce qui concerne leurs activités en tant que syndicat. De ce fait les scientifiques ont mis sur la table des débats, plusieurs sujets notamment le retournement de la situation de l’affaire du président de Dynamique Unitaire, qui inquiète ses confrères.
En effet, le SNEC continue d’affirmer qu’il s’agit d’un « acharnement » du procureur de la République contre Jean Rémy Yama, s’appuyant sur les trois mois d’enquêtes jugés nécessaires. Le juge d’instruction en charge de l’affaire, Charlène Magalie Makomo Oye avait décidé de lever la détention préventive en prenant une ordonnance de mise en liberté provisoire. Une décision à laquelle le procureur de la République, André Patrick Roponat s’y est farouchement opposé en faisant appel.
Pour les enseignants, cet acte ressemblerait à un acharnement plutôt qu’à tout autre chose « la réouverture du dossier de subvention de l’Etat à SCI Serpentin 7 ans après les enquêtes de la police judiciaire et de la cour des Comptes et en s’appuyant toujours sur le B2, son bras séculier et la délivrance d’un mandat de dépôt pour détournement de fonds publics contre Jean Rémy Yama n’est pas en prison pour des raisons judiciaires mais plutôt politiques. Convaincu du harcèlement judiciaire à l’encontre de son président et en l’absence de garantie de soins appropriés à sa pathologie en milieu carcéral, le SNEC demande la relaxe pure et simple de son président », déclare Nathalie Sima Eyi, vice-présidente du SNEC.
Pour Roger Ondo Abessolo, vice- président de Dynamique Unitaire, les avocats de Jean Rémy Yama risqueraient d’être remplacés s’ils ne trouvent pas des accords concluants en faveur de ce dernier.
