La femme fait de plus en plus ses preuves dans tous les milieux de travail, même ceux jadis réservés au genre masculin. Elle commence à s’affirmer dans la sphère politique et dans la gestion de la chose publique. D’ailleurs, les deux derniers gouvernements du Président de la République Ali Bongo Ondimba en fait la démonstration avec 30% des femmes au compteur.
Pourtant, de feu Léon Mba à Ali Bongo Ondimba en passant par feu Omar Bongo, le Gabon a toujours été administré par des hommes et ce, depuis son accession à la souveraineté internationale, sans apporter de réel développement tant attendu par les gabonais. On envisage une autre possibilité à ce jour : le choix d’une femme à la tête des institutions.
Sélectionner une femme aux commandes du Gabon, semble être une option pour la croissance et l’amélioration des infrastructures. L’idée n’est pas prête à se concrétiser dans la mesure où les gabonais sont réfractaires au changement. Entre autres idées reçues, le complexe d’infériorité quant au poids de la légitimité du genre féminin à diriger le pays, à faire appliquer les axes élaborés dans la gestion du pays. D’ailleurs, d’autres pays ont déjà emboité le pas. On a des femmes portées au poste de Président de la République : l’exemple du Libéria avec Ellen Jhonson Sirleaf, l’Ethiopie avec Sahle-Work Zewde.
Une femme à la tête du Gabon pourrait insuffler une autre dimension dans la gestion des affaires administratives et impulser de nombreuses actions sur des questions étatiques, sociétales ou économiques impopulaires aux yeux des autres présidents. Les problèmes et préoccupations des gabonais seront de ce fait soumis à un regard neuf et pertinent. Ces derniers pourront alors bénéficier d’une souplesse, d’une tempérance et d’une flexibilité dans le traitement de leurs difficultés en matière de santé et de structures sanitaires, d’éducation et de structures éducatives, ou encore en termes d’habitations.