Une carence de collégialité amène au discrédit de l’opposition gabonaise affirme Firmin Michel EMVO NZUE.

L’Opposition gabonaise, bien qu’ayant des opportunités qui s’offrent à elle. Ne sait pas exploiter ces chances.

Il est à regretter que les leaders politiques de l’opposition depuis 1990 ne savent pas tirer des leçons d’école des situations qui s’offrent à eux dans le cadre de la démocratisation de notre pays.

Il est à déplorer la façon dont les choses se passent pour les modalités pratiques de la mise en place du Bureau du Centre Gabonais des Elections (CGE), suite à la décision de la Cour Constitutionnelle du 5 janvier 2023, nous prescrivant le renouvellement de ce Bureau du CGE.

C’est très navrant et surprenant… qu’on retrouve les pseudos candidats à la candidature aux présidentielles, les anciens vice-présidents, les anciens Ministres de la majorité devenus Opposants par circonstances. Enfin, les présidents des partis politiques devenant membres en lieu et place des cadres de leurs formations politiques. Où sont les cadres de ces partis politiques ?

Il y’a certains, qui font des girouettes entre la majorité et l’opposition, disons qu’ils sont des « Chauves-souris ». On ne sait même plus où les situés dans la sphère politique gabonaise.

Que doit s’attendre le peuple gabonais face à une Opposition qui se fourvoie dans ses objectifs, l’intérêt général et fait des volte-face à chaque fois ?

Aussi, comment fait-on le choix des personnes qui ont servi le pouvoir d’être opposants de circonstance ?

Pour exemple, lisez ci-dessous :

« Le 16 janvier dernier, nous avons convié les Responsables des partis politiques et groupements de partis politiques légalement reconnus de la Majorité et de l’Opposition, à une rencontre d’informations et d’échanges autour des modalités pratiques de la mise en place du Bureau du Centre Gabonais des Elections (CGE), suite à la décision de la Cour Constitutionnelle du 5 janvier 2023, nous prescrivant le renouvellement du Bureau du CGE, dans un délai de 30 jours.

Il s’agissait, pour les Responsables des partis politiques, au regard des délais prescrits par la Haute Juridiction, de nous faire parvenir dans les meilleurs délais, la liste des membres des deux organes requis pour le processus de l’élection du nouveau Bureau du CGE.

Après avoir préalablement pris acte de l’absence de consensus au sein des partis et groupements de partis politiques de l’opposition, nous avons à nouveau convié ces derniers, le 31 janvier 2023, à l’effet de nous faire parvenir des listes consensuelles dans un délai de 72 heures.

Au terme de ce délai de 72 heures, nous pouvons maintenant rendre publique la composition de ces deux organes.

POUR LE COMITE AD HOC

Il s’agit de:

Pour le compte de la Majorité :

– Eloi NZONDO.

– Victor MISSANDA.

– Alain BOUKA MANGANDA.

– Jean François ELLA BITEGHE.

Pour le compte de l’Opposition :

– Pierre Claver MAGANGA MOUSSAVOU.

– Jean Valentin LEYAMA.

– Théophile MAKITA NIEMBO.

– Jean Gaspard NTOUTOUME AYI.

POUR LE COLLEGE SPECIAL

Il s’agit de:

Pour le compte de la Majorité :

– Luc OYOUBI.

– Honorine NZET BITEGHE.

– Richard Albert ROYEMBO.

– Florentin MOUSSAVOU.

– Léontine MEBALE.

Pour le compte de l’Opposition :

– Jean de Dieu MOUKAGNI IWANGOU.

– Marguerite OKOME OBAME.

– Jacques ROUNGOU.

– Henri MBIRA NZE.

– Martin BOUNDZANGA.

Aussi, la suite du processus prévoit-il les étapes suivantes:

– Dimanche 5 février : installation des deux collèges au siège du CGE sis à la Cité de la Démocratie, suivi du lancement de l’appel à candidatures ;

– Du lundi 6 février au mercredi 8 février, réception et examen des candidatures ;

– Jeudi 9 février: audition des candidats;

– Vendredi 10 février : élection et installation des membres du Bureau du CGE.

Nous avons bien peur qu’on risque de se retrouver à regretter les errements de certains leaders politiques après les présidentielles de 2023.

Firmin Michel EMVO NZUE

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