Un remaniement Ministériel en vue.

Le scandale du Kevazingo avec la disparition de 353 containers impliquant certains membres du gouvernement dont celui des eaux et forêts, de l’économie et autres cadres de l’appareil judiciaire et du sommet de l’Etat, selon les réseaux sociaux et les indiscrétions  tirées ici et là,  devrait amener Julien Nkoghe Bekale à revoir son équipe pour éviter la forclusion et  le manque de crédibilité au moment où les réformes de l’Etat sont attendues pour être implémenter.

Nommé le 12 janvier dernier par décret du président de la république, le  nouveau gouvernement de rassemblement de Julien Nkoghe Bekale avait vu l’entrée de dix nouveaux membres. Dix- huit jours après, c’est-à-dire le 30 janvier, le gouvernement de Nkoghe Bekale va connaitre un  réaménagement  devant apporter plus de visibilité à son action. Quelques mois après, que nenni! Si n’est des scandales et des discours qui ne rassurent pas l’opinion publique.

A  la suite  de l’implication de certains membres du gouvernement de Julien Nkoghe Bekale une première dans l’histoire du pays, il va falloir jouer profil bas et se montrer ferme. La  crédibilité du chef du gouvernement étant ainsi prononcée. Certains profitosituationnistes auraient bénéficié de l’absence du chef de l’Etat qui croulait sous une longue convalescence pour s’offrir des libertés. Mais, mal leur en a pris car la facture sera salée. Du séminaire gouvernemental avec pour thème «  amplifier la dynamique de la transformation économique et sociale », à la déclaration de politique générale devant les députés en passant par la visite des marchés de la capitale et la rencontre avec les partenaires sociaux pour faire comprendre à ses derniers le bien  fondé des mesures d’austérité,  sont autant de faits qui, aujourd’hui avec  le scandale de l’affaire du kévazingo, démontrent à suffisance que non seulement  tout le monde ne joue pas franc jeu dans l’équipe de Julien  mais aussi que les tares constatées dans les gouvernements précédents ce, depuis 2009, ont la dent dure. Le ver est toujours dans le fruit. Il faut sévir pour retrouver la confiance de la population et du chef de l’Etat si Julien ne veut pas voir son séjour au 2 décembre écourté.

Paul Essonne

Journaliste

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