Un nouvel environnement scolaire à l’école primaire au Gabon : Pourquoi pas?

L’école est le cadre de la vie scolaire qui intègre aussi bien les apprentissages que les aspects ludiques et récréatifs. Lorsque Édouard Claperede ( pédagogue du 20e siècle) dit que<< le jeu est le travail de l’enfant>>, il signale que l’école est un fait social total: on y apprend des connaissances et on s’y épanouit en dehors des salles de classes par des activités ludiques. L’institution scolaire apparaît alors pour les apprenants comme un milieu dans lequel ils s’affirment à travers diverses activités ludiques et récréatives. Or, c’est à l’occasion de ces moments de récréations que les enfants sont victimes de « petits accidents » d’ordre physique.

C’est particulièrement pendant ces temps de pause que les jeunes allumni, hors de toute vigilance des surveillants, commettent des violences multiformes sur d’autres élèves plus vulnérables.

Toutes choses qui suscitent moult interrogations chez les FONDAMENTALISTES: notamment, comment remédier à cette tendance à la violence en milieu scolaire?

Nous proposons que l’école primaire soit pourvue en infirmerie, en service d’assistance sociale et  d’un personnel d’encadrement psychologique, comme au Collège et au Lycée, pour assurer l’accompagnement des jeunes apprenants en difficulté d’apprentissage ou en situation de stress. Ces dispositifs d’accompagnement psychologique et social auront l’avantage d’assainir l’environnement scolaire, avec une incidence positive sur les performances scolaires des élèves.

Il convient donc d’anticiper sur les difficultés susceptibles d’entraver la croissance et la scolarité de nos jeunes élèves en mettant en place un environnement scolaire adéquat. Ainsi, pour rappel, cet environnement scolaire en école Primaire devrait disposer:
– d’une infirmerie, avec au moins deux lits ;
– d’un médecin généraliste et d’un infirmier qualifié;
– d’un service d’assistance sociale et d’un psychologue disponible au moins deux fois par semaine pour consulter les cas signalés;
– d’une pharmacie adaptée aux besoins des enfants;
– d’une ambulance;
– d’une couverture sociale à 100% gratuite pour les élèves. Car l’école publique est obligatoire de 3 à 16 ans et gratuite au Gabon ;
– d’un dispositif renforcé de sécurité;
– d’une technicienne au de surface au moins, pour veiller à la propreté des salles de classes et des lieux d’aisance.

Comme on peut le constater, nos attentes sont nombreuses pour une école Primaire adaptée aux exigences du nouvel environnement politique, social et économique d’un pays « digne d’envie ».

*POUR LES FONDAMENTALISTES, Line NDOUKOU BAKONGA LAIKA*

Paul Essonne

Journaliste

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