Après avoir entendu qu’Ali Bongo se représentait pour un troisième mandat à l’élection présidentielle, j’ai lu cette diatribe d’un militant du PDG; j’ai eu honte et je suis resté sans voix.
Appréciez à votre tour le niveau auquel un soi-disant universitaire classe le Gabon.
« Les opposants aujourd’hui devenus, sont les repus du PDG d’hier, les fossoyeurs de la démocratie sont ceux là qui, privés des privilèges, s’inscrivent dans le registre de la contestation du ventre… Nous, militants restés fidèles, allons leur opposer une résistance farouche… ».
Je pensais que la compétition politique consistait à être le meilleur manager pour promouvoir la démocratie et le développement du Gabon.
Ce n’est guère le combat de ce militant fidèle.
Neni, non!
Son combat, comme des milliers de ses semblables, consiste plutôt à réduire son compatriote en cendres pour assouvir ses désirs personnels.
Triste début de semaine.
Que Dieu nous renouvelle.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, président de SOGEVAL
