L’eau et l’électricité sont des ressources vitales dans la société. Fondée en 1950, la Société d’Energie et d’Eau du Gabon (SEEG) dont le rôle est de réguler ces deux ressources procède à leur traitement et à leur assainissement. Face à une urbanisation galopante, cette société se doit de fournir équitablement de l’eau et de l’électricité aux populations gabonaises. Pourtant des dysfonctionnements perdurent notamment liés aux délestages électriques répétés dans les quartiers de la capitale de Libreville : c’est le cas à Kalikak dans le 1er arrondissement.
Pour rappel les délestages en électricité sont des interruptions momentanées dans la distribution du courant électrique sur un secteur du réseau. Ils peuvent être réguliers ou espacés, s’étendre pendant des mois ou des semaines et même restés chroniques voir fréquents, s’incorporer comme une habitude. Cela pourrait se produire après 1 heure de temps, successivement entre 2, 3, 4 fois dans la journée. Les coupures d’électricité s’espacent parfois de 3 heures ou 4 heures de temps et se matérialisent le plus souvent dans la nuit.
Cette difficulté est remarquée en ce moment même chez les habitants de Kalikak dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville. En effet, depuis peu ces gens sont victimes des coupures incessantes d’électricité. Ce qui conduit à des déréglages d’appareils électroniques et une perturbation des activités quotidiennes. Cette situation pénible étant toujours récurrente dans ce secteur de Libreville, on en vient à se demander si elle ne serait pas causée par une défectuosité des poteaux électriques installés tout le long de cette zone. Et pourtant des véhicules de la SEEG circulent des fois dans ce quartier.
Serait-ce une négligence de la SEEG ? Il serait judicieux pour les habitants de se rapprocher des dirigeants de la société et des autorités locales administratives de cet arrondissement afin d’y remédier.