Plaidoyer pour des chaînes de télévision gabonaise de qualité.

Le retard de l’Afrique se déplore quasiment dans tous les aspects. Il se reflète notamment dans les réseaux de télécommunications. Les africains plus précisément de la sphère subsaharienne, sont lents à la manœuvre par rapport à la qualité numérique et techniques des chaînes de télévision. Le Gabon n’échappe pas à ce problème.

Dans les ménages gabonais, priorité aux chaînes internationales du satellite avec les bouquets tels que : Canal +, Satcon. A cet instant les chaînes locales peinent à être regardées par une frange de la population. Cette tendance ou préférence pour les chaînes du câble est due à l’excellence de leurs programmes diversifiés de portée internationale, et la haute qualité d’images proposées en matière de pixels. Ce qui n’est pas le cas pour les chaînes gabonaises qui ont du mal non seulement à exister sur le plan local mais aussi à se conformer aux normes internationales recommandées par des bouquets satellites. On note une absence de couverture totale dans tout le pays. Il y a même des endroits éloignés du Gabon, cas de villages profonds, où aucunes chaînes de télévision ne se captent. Seules Gabon 1ère, Gabon 24, Télésud tirent leur épingle du jeu et sont visibles sur le satellite.

Aussi, les férues de culture se font très rare dans ce pays. Toutes les chaînes locales ne font  quasiment pas la promotion de la culture gabonaise. Ce qui peut causer un manque d’attraction pour ces chaînes. Elles sont pour la plupart politisées et n’offrent pas réellement des programmes qui permettent de se cultiver pleinement et de s’ouvrir au monde. En matière de reportage sur le quotidien des gabonais, tout le monde ne se retrouvera pas dans les thèmes abordés (la grande époque de RTN et TV + nous manque). A propos de la distraction en matière de films, on regrette l’absence des nouveautés, c’est la routine.

Pour finir, les dirigeants des chaînes de télévision locales doivent attiser la curiosité de la population au travers de leurs programmes. C’est-à-dire piquer au vif la réalité vécue par chaque gabonais, qui doit se refléter dans les programmes. C’est peut-être difficile à mettre en place en raison d’une impossibilité à satisfaire tout le monde. Il est suggéré de commencer par des questionnaires ou des sondages pour déceler ce qui plaît au public gabonais afin au final de transférer cela dans les programmes de télévision. Des efforts en apports techniques doivent aussi être effectués en vue d’apporter une couverture totale en chaînes locales même dans les coins reculés du pays.

Obone Flore

Journaliste

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