Invité de l’Émission « Face à vous » sur Gabon Télévision, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de l’Education Nationale chargé de la formation civique, Daouda Mouguiama, a fait dans le saupoudrage pour justifier son échec.
Interrogé sur le respect des recommandations de la task force, ce dernier de façon très subtile, a fait de la pandémie l’alibi parfait pour justifier l’échec de la mise en place des recommandations de la task force. Il s’est félicité des avancées enregistrées dans le cadre de la construction des infrastructures qui ne faisaient même pas partie de son plan d’action lors de sa nomination à ce poste.
Initié par le Président de la République, pour répondre au problème de l’inadéquation entre la formation et l’emploi, la task force sur le secteur de l’éducation est un échec. Le ministre de tutelle en manque d’argument pour convaincre les gabonais sur le manque d’établissements et les effectifs pléthoriques en pleine pandémie du covid-19, a plutôt présenté des projets à long terme, aucun projets pour justifier les milliards injectés par l’Etat dans de ce secteur pour la construction des établissements. Combien d’années faut- il pour faire des petites extensions de salles de classe ?
En termes d’infrastructure et dans un contexte particulier lié à la pandémie de la covid-19, le ministère de l’Education Nationale dit avoir réalisé plusieurs projets. « L’année dernière nous avons proposé plus de 200 salles de classes et nous avions déjà prêt pour l’année prochaine plus de 300 salles de classes » a affirmé le ministre de l’Education Nationale. Des projets qui n’ont rien avoir avec des constructions d’écoles. Aucun projet lié à la construction des établissements n’est visible aujourd’hui.
Les établissements tels que Bizango, Akournam et Bikele sont en construction depuis plusieurs mois. Dès l’année prochaine à en croire le ministre de l’Education nationale, d’autres établissements devraient sortir de terre. Des belles paroles, qui ne cadrent pas avec les objectifs de développement inscrits dans le plan d’accélération de la transformation tel que voulu par le chef de l’Etat.
Une chose est sûre, Daouda Mouguiama n’a pas réussi à convaincre les Gabonais lors de ce débat. Les arguments avancés par ce dernier ne reposaient sur rien de concret.