La récente augmentation de la subvention à la presse privée, portée à 500 millions de francs CFA par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, suscite de vives réactions et des critiques concernant la gestion de ces fonds au sein du ministère de la Communication et des Médias. Beaucoup estiment que cette subvention est devenue la propriété d’une élite dans le ministère, notamment de la ministre et de son cabinet, qui appliqueraient une clé de répartition jugée peu équitable.
Face à ces accusations, des voix s’élèvent dans l’opinion publique pour demander la publication de la liste des bénéficiaires de cette subvention ainsi que les montants alloués à chaque média. La ministre, Laurence Ndong, a par ailleurs déclaré lors d’une rencontre tenue à son cabinet le 22 avril en présence des responsables de certains médias lésés et les membres de la commission d’attribution, que de nombreux représentants de la presse auraient exigé l’anonymat, une affirmation contestée par ceux qui estiment qu’aucun document justifiant cette demande n’a été présenté.
De plus, des suspicions pèsent sur le ministre des Comptes publics et de la Dette, Charles Mba, et ses collaborateurs, quant à leur volonté de rendre publique la liste des bénéficiaires. La transparence dans la gestion de cette subvention est cruciale, et beaucoup pensent que la publication de cette liste par le Trésor Public pourrait être un pas important vers une meilleure gestion de ces fonds.
Malgré les tensions et les désaccords, le combat pour une gestion transparente de la subvention de 2024 et l’établissement d’une commission indépendante ne fait que commencer. Les acteurs impliqués, y compris certains fonctionnaires arrogants et véreux, pourraient être surpris par les conséquences de cette affaire qui met en lumière la nécessité d’une plus grande responsabilité et transparence dans la distribution des fonds publics.