Le sommet sur le climat qui s’ouvre ce jeudi 22 avril 2021, aux Etats-Unis, par visioconférence, marque une nouvelle étape de la lutte contre les changements climatiques. Pour ce faire, le Président américain, Joe Biden, eu égard au rôle que devrait jouer l’Afrique dans ce combat a tenu à inviter cinq dirigeants africains lors ce sommet.
Cinq chefs d’Etat figurent parmi les 40 dirigeants mondiaux invités par le Président des États-Unis, Joe Biden, au Sommet sur le climat que ce pays accueille ce jeudi 22 avril. Il s’agit de Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, d’Ali Bongo du Gabon, d’Uhuru Kenyatta du Kenya, de Muhammadu Buhari du Nigeria et du Sud-africain Cyril Ramaphosa. Des leaders africains dont les pays ont un rôle crucial dans la lutte contre les changements climatiques.
«Le Sommet des dirigeants sur le climat soulignera l’urgence et les avantages économiques d’une action climatique plus forte. Ce sera une étape clé sur la route de la Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP26) en novembre à Glasgow. Au moment du sommet, les États-Unis annonceront un objectif ambitieux d’émissions pour 2030 en tant que nouvelle contribution déterminée au niveau national au titre de l’Accord de Paris», indique la Maison Blanche dans un communiqué.
En effet, quatre ans après l’annonce de leur sortie de l’Accord de Paris, durant le mandat de Donald Trump, les Etats-Unis font leur retour dans cette lutte mondiale. Une quarantaine de chefs d’Etats, dont le Président chinois, Xi Jinping, son homologue russe, Vladimir Poutine, le Président français Emmanuel Macron ou encore le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, vont échanger pendant deux jours, du jeudi au vendredi par visioconférence sur la problématique du changement climatique.
Ainsi, la question du financement pour les pays vulnérables au changement climatique et le financement des infrastructures auront une place importante lors des discussions.
L’Afrique qui compte 5 représentants lors ce sommet sur le climat attend beaucoup de l’implication des Etats-Unis et des autres pays développés. A ce sujet, la voix et la position des leaders africains à ce forum seront scrutées de très près.