SGTP Moanda pourquoi réagir maintenant sur le licenciement ?

Le leader syndical Pierre Mintsa a tenu à éclairer l’opinion national au sujet des licenciements enregistrés à Moanda au sein de la société gabonaise des travaux publics(SGTP), le lundi 11 septembre 2023 à la faveur d’une conférence de presse.

On reproche au Président Directeur Général, Hervé Patrick Opiangah d’avoir licencié sans respect de la procédure plus de 160 membres de son personnel. Pour Pierre Mintsa, il n’en est rien ce dernier relate les faits.

La société gabonaise des travaux publics se trouvant à Moanda, dans la province du Haut Ogooué, est accusée par son personnel d’avoir licencié la moitié des agents de manière excessive. Le leader syndical se rendra sur les lieux avec un cabinet conseil et le délégué départemental représentant le ministère du travail de la Lebombi Leyou.

D’après, Pierre Mintsa, 168 agents avaient décidé d’entamer un mouvement de grève à partir d’une pétition. Dans la pétition, les agents demandaient à la direction générale de licencier 2 agents, dont un au siège de Libreville et l’autre, au site de Moanda. Informer, le PDG de l’entreprise avait sollicité la patience des agents. Mais ces derniers n’ont pas attendu le PDG de l’entreprise pour déclencher le mouvement.

Pour Pierre Mintsa, « la loi prévoit que l’organisation d’un mouvement d’humeur doit être précédée du dépôt d’un préavis de grève, plusieurs agents de la Société Gabonaise de Transports Publics ont après la signature d’une simple pétition, décidé d’interrompre toutes les activités au sein de l’entreprise.» Il s’agit d’une « grève illicite » confirme le syndicaliste.

Aussi, pour exprimer leur colère, les agents ont « fermé hermétiquement les portes de l’entreprise ». Ce, au grand étonnement du principal partenaire qui est Comilog. Lequel s’est senti lésé par ce mouvement de grève. Résultat, l’entreprise minière a dû rompre son contrat avec la SGTP.

La SGTP n’a pas eu d’autres choix que de licencier à son tour les employés à l’origine du mouvement de grève illicite ». D’après Pierre Mintsa, la procédure de licenciement a été suivie par un inspecteur du travail et le préfet en poste au moment des faits. « Il a été procédé au paiement de leurs indemnités de congés et le paiement de salaires dus ».

L’entreprise ayant vu ses chiffres chutés avec le départ de son principal client Comilog,  a procédé au licenciement pour des raisons économiques de 80 agents restants de manière légale.

Finalement pourquoi tout ce bruit pour une affaire qui s’est produite en 2022 ?

Paul Essonne

Journaliste

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