La société d’exploitation du transgabonais(SETRAG), entend donner un souffle nouveau avec de nouvelles réformes mise en place en 2015, malheureusement, elle se heurte à de multiples difficultés une fois sur sa ligne de trafic avec notamment l’installation des populations de part et d’autres, le passage des câbles de courant, de conduite d’eau sur le chemin de fer. Dans la draisine mise à la disposition des journalistes, hormis le conducteur et son adjoint, il y avait M Augustin Nziengui, et son coordinateur d’exploitation, pour comprendre cette situation.
A cela s’ajoute la destruction des caractéristiques géométrique de la voie, qui s’étend sur 15 kilomètres avec les routes de passage à niveau privé autorisé et non autorisé par la SETRAG. La circulation des traversés pirate « nous avons 393 zones de ralentissements sur une longueur de 48, 700 kilomètres, cela est dû à la mauvaise voie. Le chemin de fer c’est aussi la signalisation, avec les panneaux d’annonce, d’exécution et de reprise pour éviter le déraillement du train », explique Augustin Nziengui, responsable d’exploitation.
Avant qu’on en arrive à une zone de ralentissement, l’on parle de zone instable qui comprend la boue plus l’eau, c’est lorsque la zone a déjà enregistré trois interventions par des techniciens de la SETRAG et qu’aucune solution n’a été trouvé comme à 159 kilomètres en partance de la gare d’Owendo. Cela se fait souvent ressentir en saison pluvieuse, elle se présente sur 200 mètres, comme solution, il faut un compactage et un chargement. Pour limiter les dégâts, il faut la sécurité et la sûreté ferroviaire, parce le ralentissement participe de la sécurité de la circulation.
la cause peut-être la voie, le matériel ou tout simplement la conduite. Le chemin de fer, il faut le retenir à des valeurs et des normes de tolérance, les roues par exemple ont des boudins, et lorsqu’ils ont usés cela peut conduire le train à dérailler, il faut avoir les 6.5 ou être au-dessus de la norme, idem pour le sillon qui est l’épaisseur de la roue, en cas d’usure, il mérite un changement.
Une fois à la gare d’Abanga, le relai se déroule sans anicroche, Georges Ayawo Gemegah, coordinateur d’exploitation du secteur 2 Ndjolé et son adjoint, attendent les représentants des différents organes de presse. A quelques kilomètres de la gare au PK54/300, à 7 kilomètres de la voie nationale au village Mekengue l’on aperçoit au loin des tas de ferraille, en se rapprochant d’eux l’on comprend vite qu’il s’agit là du déraillement d’un train de marchandise de la société Comilog, comprenant 38 wagons transportant de la marchandise (manganèse). « Pour dégager la voie, il nous a fallu une semaine en mettant en place une déviation pour rétablir le trafic. Ici, ce sont les matériaux d’empreint de mauvaise qualité, la mauvaise canalisation des eaux de pluie, et les travaux de terrassement ont été fait dans la précipitation. Comme conséquence de cette zone soit marécageuse, la perte de 3000 tonnes de manganèse y compris 2 milliards de francs CFA en chiffre d’affaires et de travaux ».
Arrivée à la gare de Ndjolé, un nouveau bâtiment de un niveau change la physionomie de cette gare, celui –ci comprend 14 chambres, un foyer, et 7 bureaux uniquement réservé aux cheminots, le restaurant lui est sous la gestion d’un prestataire avec des prix abordables pour les agents de SETRAG. Il a été mis en service en 2016. Coût des travaux 150 millions de francs CFA sur fonds propre.
L’on doit aussi tenir compte de 30 maisons comprenant chacune 3 pièces qui viennent de sortir de terre en attendant d’autres, ceci pour améliorer les conditions de logement des cheminots, et des enseignants affectés par l’Etat.
Aussi, pour les besoins sociaux de base avec la construction d’une usine de traitement d’eau, une cuve ravitaille 9 points d’eau potable et une cuve d’eau sanitaire pour une production de 22m3/ heure, le prélèvement se fait à partir de l’Ogooué. L’électricité n’est pas en reste, en gros Miag procède à la dernière vérification des installations suivies de la maintenance par Cetra Gabon sur le contrôle de la SETRAG.
Prochaine étape, Booué- Franceville afin de connaître les réalisations de SETRAG.