SETRAG : A la découverte de l’unité de production de Booué.

Après l’étape de Ndjolé, le tour  revenait  à la coordination  d’exploitation de Booué de recevoir   la presse, ceci  dans le cadre du programme de travaux de renouvellement de la voie financé conjointement par la société de Transgabonais(SETRAG), l’Etat et des bailleurs de fonds, lequel  suis son exécution pour  restaurer la capacité initiale des  traverses  d’ici 2025.

Une fois à Booué avant la descente sur le terrain, des mesures de sécurité s’imposent, Nicaise Moulamba, le responsable  d’hygiène sécurité environnement(HSE), tenait  à nous faire un rappel : port du gilet, du casque et des chaussures  de sécurité, à cause de l’environnement du travail à risque. Dix minutes après Dieudonné Nanga, le coordinateur d’exploitation, absent lors de notre arrivée à Booué bien qu’informer  fera son apparition, et  ne sera pas sur la zone de renouvellement de la pose des traverses avec nous, les raisons de santé sont évoquées,  l’homme semble être préoccupé par autre chose.

Qu’à cela ne tienne, ces travaux de remplacement en bois par des traverses en béton  armé bi-bloc exécuté sous une chaleur de 50° par les techniciens ont démarré le 3 octobre 2017. La reconstitution de la voie, avec les différents éléments de fixation. « Nous avons réalisés 1666 au kilomètres et par jour nous posons environ 400 à 700  traversés de béton de 250 kg, cela en fonction du temps et de la performance de nos équipes. Après reconstitution de la voie et la fixation de traversés avec des intrants de fixation sur les rails, il y a les entretoises  après la pose permettent aux deux blocs en béton de se stabilisé, les clips (attache) renforce, la semelle est posé sur le rail pour qu’il n’ait pas de contact entre le rail et la traverse de fixation », a expliqué Joseph Mofor, responsable  de la maitrise d’œuvre.

L’unité  de production de Setrag, a été mise en service fin 2016, Southia Ousman, le responsable de l’unité des traverses en béton, nous édifient  sur l’atelier fer, le laboratoire de contrôle et sur la production des blocs de béton. « Nous fonctionnons avec 130 techniciens, et pour la construction de cet atelier le coût est de 666 millions de francs CFA. Le fer que nous utilisons est différent des autres, il provient de la France et obéit aux normes. Le laboratoire  de contrôle, nous permet de veiller sur la qualité du matériel que nous utilisons, le sable provient  de l’ogooué et le gravier   de Colas, pour faire le béton. Le bloc d’immersion est là pour mesurer la résistance, il reste pendant 2, 8 et  28 jours pour le point de contrôle. La centrale à béton,  lui a une capacité de 600 tonnes, nous réalisons 800 traverses /jour et  il nous faut en gros fournir  1 million de traversé  entre Owendo, dans la province de l’Estuaire et Franceville dans le Haut-Ogooué. Une production  de 52 905 traverses bi- blocs a été  fournie à ce jour par un personnel local formé en 2017. L’usine a fait l’objet d’essais de qualification de la SNCF et du consultant SYTRA, et le choix de l’installation de l’usine de Booué a été évalué 14 fois, le test a jugé que cette dernière était conforme aux normes internationale ».

Aussi, Booué comprend un atelier inauguré le 28 juin 1985, ce dernier n’a rien envier  au magasin de Libreville au regard de la compétence qu’il regorge en humain et en matériel, « l’atelier de Booué fait  le même travail que Libreville en terme de révision générale des trains », rassure Ghestin Nguema Nkoghé, chef de département engins spéciaux et ligne.

L’ensemble des journalistes  vont  quitter   Booué comme des malpropres aux environs de 20 heures, alors qu’il aurait été judicieux de dormir  pour être en forme le lendemain. Pire, les journalistes vont se retrouvés abandonné dans la draisine avec le conducteur et son adjoint. Il est un peu plus de 24 heures,  lorsque les représentants des médias arrivent à la gare de Lastourville, c’est une gare desserte qui va les recevoir, en attendant  l’arrivée du  chef de gare 45 minutes après, par manque de communication. Difficile alors d’atteindre l’objectif fixé à l’horizon 2025, s’il y a des collaborateurs qui n’arrivent pas à exécuter  la politique  de la direction générale qui met énormément des moyens pour avoir de bon résultat. Pour, l’heure nous sommes à Lastourville.

 

Thierry Mebale Ekouaghe

Directeur de publication, membre de l'UPF (Union de la Presse Francophone) section Gabon, Consultant en Stratégie de Communication, Analyste de la vie politique et sociale, Facilitateur des crises.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *