Il semble que plus rien ne va à Gabon Autosur depuis quelque temps. Le scandale qui se déroule actuellement dans les locaux de la brigade anti criminalité de la police est révélateur du malaise présent dans la société de Joseph Pascal Tripodi moins d’une semaine après que ce dernier ait été reçu en grande pompe par le Ministre des Transports, Brice Constant Paillat introduit par le DGTT Anatole Kabounou Onkoni. Selon certaines sources, une plainte déposée par un automobiliste auprès des forces de sécurités pour tentative d’escroquerie, abus de confiance et mise en danger d’autrui serait à l’origine des moments difficiles que traverse cette société.
Cette affaire tombe au mauvais moment pour cette société, car son PDG Joseph Tripodi est soupçonné d’avoir selon ses propres déclarations obtenu le soutien du Ministre Brice Constant Paillat pour établir des visites techniques de complaisance à sa clientèle. Seulement dans cette affaire, il ne s’agit pas de visites techniques de complaisances, mais des visites techniques frauduleuses. Selon nos sources, le centre établi au quartier Nkembo-Campagne dans le deuxième arrondissement de la commune de Libreville, procéderait à la délivrance des macarons de visites techniques sans que les véhicules ne soient contrôlés ni par les machines, ni même par un contrôle visuel des techniciens de cet établissement. Il s’agit purement et simplement d’une arnaque et d’une escroquerie, bien connue par les responsables du Ministère des Transports, en l’occurrence la direction générale des transports terrestres (DGTT) pilotée par Anatole Kabounou Onkoni. La récente audience accordée par le Ministre des Transports aurait certainement donné des ailles au PDG de Gabon Autosur, qui s’est cru investi de l’impunité. Cette situation est scandaleuse, lors qu’au cours de leurs auditions en présence de leur DG Fabrice Guidat, le chef de centre un certain Jean Francois Ondo aurait reconnu que son DG a catégoriquement interdit par une note de service ce genre de pratique. Alors toute la question est de savoir qui a motivé ces gens à agir en dehors des instructions de leur directeur général.
Le Gabon pleure ses enfants suite à la tragédie de l’accident de la société Olam. Cet accident de la circulation pose à nouveau le problème de l’état mécanique des poids lourds qui circulent sur nos routes. Si l’on tient compte du communiqué du Ministre des Transports Brice Constant Paillat, ce serait une perte de contrôle du camion qui serait à l’origine de cet accident. Selon un expert des questions de sécurité routière « Sachant que la perte de contrôle ne peut être à l’origine d’un accident, car elle est l’effet d’une cause. Il est judicieux de déterminer la cause qui aurait occasionné la perte de contrôle ». Et si dans ce cas, la perte de contrôle aurait pour origine l’état mécanique, alors Brice Constant Paillat est-il conscient que ces entreprises qui assurent le contrôle technique de ces véhicules pourraient être impliquées dans le partage de responsabilité de cette tragédie. L’accord donné à Joseph Tripodi pourrait donc, dans ce contexte être un permis de tuer délivré à une société dont la vocation première est de protéger la vie. L’affaire en cours à la BAC n’est donc qu’une confirmation des pratiques mafieuses qui ont cours dans le secteur des contrôles technique et des erreurs de management de Brice Constant Paillat, le Ministre des Transports.