RHM : Que reste-t-il du 1er Congrès Extraordinaire du RHM d’avril 2019 à Libreville ?

A l’époque, Alexandre Barro Chambrier était à la tête du Rassemblement Héritage et Modernité (RHM). Il disait préparer le Parti à relever les défis présents et futurs, ainsi que renouveler les organes dirigeants appelés à conduire ses destinées au cours des années à venir.

Légalisé en juillet 2016, le RHM avait pour objectif la prise du pouvoir. Pour y accéder, le Parti avait choisi de le faire par la voie des urnes, ce malgré les insuffisances du cadre électoral, du manque de transparence du processus électoral, des pratiques de manipulation du fichier, du transfert massif des électeurs, de la pratique courante d’achat des consciences, des risques avérés de fraude et de manipulation des résultats.

Aussi, les élections jumelées législatives et locales d’octobre 2018, font la démonstration que nombre des militants n’auraient pas compris l’absence du RHM de ces consultations, d’autant plus que l’expérience enseigne que la politique de la chaise vide arrange plutôt le camp du pouvoir. Pour Alexandre Barro Chambrier à l’époque, l’impérieuse nécessité de réviser les textes s’imposait. Il fallait pour lui, les adapter aux réalités d’un Parti d’opposition qui se met en ordre de bataille pour affronter avec lucidité et détermination, les immenses défis qui se dressent devant le RHM.

Que reste donc de ce fameux Congrès qui a vu se déchiré Alexandre Barro Chambrier et Michel Menga M’Essone ? Pourtant, le RHM avait pour objectif d’affirmer clairement son encrage dans une opposition qui rejette vigoureusement l’utopie mais qui réfute fermement les compromissions avec le pouvoir.

Paul Essonne

Journaliste

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