Au cœur de Libreville, une révélation fracassante secoue le monde des automobilistes gabonais. Un jeune homme, a levé le voile sur les pratiques peu scrupuleuses qui règnent dans les grands garages automobiles du pays appartenant à des entrepreneurs Chinois et Libanais. Ces établissements, censés réparer et entretenir les véhicules des clients, se livrent en réalité à une véritable arnaque, profitant de la confiance et de la nécessité de nombreux propriétaires de voitures.
Selon les dires de ce lanceur d’alerte, un moteur dont le coût d’achat avoisine les 500 000 FCFA est vendu à des prix exorbitants, oscillant entre 3 500 000 FCFA et 4 000 000 FCFA. Même en tenant compte des frais de main-d’œuvre, estimés à environ 500 000 FCFA, les marges bénéficiaires des garagistes demeurent astronomiques, atteignant jusqu’à 2,5 fois le montant qu’un client devrait normalement débourser. Ce trafic lucratif ne se limite pas aux moteurs, mais concerne également d’autres pièces de véhicules, contribuant ainsi à gonfler les profits des propriétaires de garages.
Cette pratique peu éthique est d’autant plus préoccupante lorsque l’on considère l’état déplorable des routes au Gabon. Les automobilistes, confrontés à des infrastructures routières souvent dégradées, sont contraints de fréquenter ces garages pour maintenir leurs véhicules en état de marche. Les tenanciers de ces établissements, conscients de cette dépendance, en profitent pour s’enrichir aux dépens de leurs clients, qui se retrouvent piégés dans un cercle vicieux où le coût des réparations ne cesse d’augmenter.
Face à cette situation alarmante, certains particuliers ont décidé de contourner ce système corrompu en commandant eux-mêmes des pièces à l’étranger, malgré les frais supplémentaires liés aux douanes. Bien que cette option puisse sembler plus coûteuse à première vue, elle représente souvent une solution plus économique à long terme pour les propriétaires de véhicules, qui évitent ainsi d’être victimes de l’anarque orchestrée par les grands garages automobiles du pays.
Cette affaire met en lumière la nécessité d’une régulation plus stricte du secteur automobile au Gabon, ainsi que d’une sensibilisation accrue des consommateurs aux pratiques frauduleuses qui peuvent sévir dans certains établissements. En attendant, il est primordial pour les automobilistes gabonais d’être vigilants et de chercher des alternatives fiables pour l’entretien et la réparation de leurs véhicules, afin de ne pas tomber dans les filets de cette anarque des grands garages automobiles.