« Responsabilité Sociétale Artistique : RSA comme RSE, vu que l’artiste est une entreprise » dixit BA PONGA.

L’artiste est un acteur qui bénéficie d’une visibilité dans notre société. Soit par son exposition, soit par la portée de ses œuvres (Quartier, Village, Ville, Province, Pays).

Des responsabilités, l’artiste en a de manière naturelle au sien de notre communauté, déjà de par sa citoyenneté et son appartenance culturelle. Moi je viens d’une discipline (la musique rap) qui avait pour premier objectif de représenter et concourir pour être le meilleur et ainsi devenir le porte-étendard de ma communauté.

Même si par définition, l’artiste est un électron libre, de part sa créativité et un marginal par son positionnement. L’artiste d’aujourd’hui qui prétend vouloir faire évoluer les choses autour de lui ne peut rester en marge du progrès.

La société à besoin de modèle, pour ce développer, pour s’affirmer, pour s’épanouir selon son identité culturelle qui est depuis des générations véhiculé par l’artiste.

De l’architecture à l’art plastic, de l’art de la scène au cinéma, l’artiste à naturellement été le porte étendard de la culture dans notre société.

Si la culture est l’influence de l’environnement sur un peuple reconnaissable par des uses et coutumes, l’artiste en est le reflet.

De nos jours, de par la mondialisation et les divers exemples de développement, l’artiste sort de son rôle naturel d’abord parce que depuis l’art c’est professionnalisé. L’artiste a alors des responsabilités civiles (taxe, impôt, cotisation, protections des œuvres et redevance). L’artiste d’aujourd’hui à aussi des responsabilités éducatives (il forme, il participe à des campagnes de sensibilisation) et aussi caritatives (Il vient en aide aux personnes dans le besoin, comme les sans abris, les orphelins).

Pour l’artiste qui décide d’entreprendre en dehors de son cadre de prédilection ou encore sa discipline, il va investir dans d’autres entreprises qui lui permettront de diversifier ses sources de revenus et surtout et ça c’est le plus important, de fournir de l’emploi supplémentaire aux membres de sa communauté. Il aura aussi une plus grosse contribution au progrès et l’évolution de la société par des profits pour la chaîne de valeur qu’il utilise et par les nouvelles vocations qu’il va susciter par son influence.

En définitif, l’artiste accompagne l’évolution de son environnement, il porte témoignage de l’identité d’un peuple. Il participe au développement de la cité et à l’émancipation des citoyens.

By Franck Stéphane DIBAULT alias ‘’BA PONDA’’

Résumé de son intervention au BLACK HISTORY ARTS à Libreville.

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *