Dans l’arène tumultueuse des communications modernes, où chaque mot peut devenir une arme, les lobbies, ces acteurs de l’ombre aux visages dissimulés, tissent des récits pour nous guider subrepticement vers la détestation de nos gouvernants.
Pourquoi cette manœuvre, demandez-vous ?
Le dessein est loin d’être anodin. Par la pression et l’opprobre, ils cherchent à plier la volonté de ceux qui nous dirigent, à les rendre malléables, façonnables à leur gré, afin d’extraire d’eux des faveurs et des concessions. La tragédie libyenne ne nous a-t-elle pas démontré avec une précision glaciale comment la désinformation a pu précipiter la chute de Mouammar Kadhafi ? Une orchestration médiatique qui a su jouer des peurs et des espérances pour renverser un régime.
Et nous, érudits de ce groupe, porteurs de diplômes et détenteurs d’une intelligence que l’on prétend grande, nous nous retrouvons néanmoins souvent aveugles, dépourvus de cette clairvoyance essentielle. Oui, notre sagacité devrait être notre bouclier contre les manipulations grossières, et pourtant, combien de fois avons-nous chancelé, trompés par des jeux d’ombres et de lumières orchestrés par ceux dont l’influence reste tapie dans les recoins les plus obscurs du pouvoir ?
C’est un appel à la vigilance, un cri pour que s’éveille en nous cette lucidité qui seule peut nous permettre de discerner la vérité des artifices. Il nous appartient de réveiller cette intelligence scrutatrice, d’affûter notre regard critique, pour que plus jamais nous ne soyons les pions inconscients dans le jeu complexe de ceux qui œuvrent dans le secret.
j’ai parlé.
Wissy-Eric Boumi