Trois choses sont à retenir de l’annulation par la Cour Constitutionnelle de l’élection législative partielle du 15 octobre du premier siège de l’Ogoulou à Mimongo le mardi 15 novembre.
La première chose est, diront certains thuriféraires de la CC, qu’elle a estimé que cette élection étant sans enjeu pour le parti au pouvoir, on pouvait annuler ce résultat et ainsi démentir la partialité dont l’accuse le leader du Parti Social Démocrate qui l’a saisi pour irrégularités.
La ficelle est tellement grosse pour les deux protagonistes qu’on a tout simplement envie de sourire.
La deuxième leçon à tirer de cette décision d’annulation est celle de la crédibilité remise en cause des membres du Conseil Gabonais des Élections décentralisé (CGE ILLÉGAL) chargés d’organiser ce processus.
Comment ont-ils fait pour accepter que les urnes soient transportées par un candidat à la même élection? N’est-ce pas être juge et partie?
Ces membres du CGE doivent tout simplement être bannis de l’organisation des élections au Gabon.
La dernière leçon révèle au grand jour l’état des routes du Gabon et l’enclavement des populations d’un pays si riche mais rendu volontairement pauvre par un pouvoir qui veut et sait profiter de cette misère des gabonais pour gagner les élections et durer éternellement.
Enfin, contrairement à certaines affirmations, ce n’est point la générosité envers ses parents qui a joué en faveur du candidat PDG, mais le bidouillage des résultats.
Jusqu’à quand les gabonaises et les gabonais vont subir ?
C’est de cet esclavage que nous sommes déterminés de les sortir en 2023 pour Reconstruire et restaurer leur Dignité.
Le vrai débat est là.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques