Il nous revient par les réseaux sociaux qu’un gabonais sur la terre de ses ancêtres n’aurait plus le droit de se réclamer gabonais, de revendiquer sa culture, ses terres, ses cours d’eau, ses forêts, sa langue, et bientôt sa patrie et sa nationalité. Il n’a plus besoin de dire qu’il y a trop d’étrangers au Gabon, de se plaindre contre ce qui est mal fait chez lui par un immigré, sinon il sera qualifié de xénophobe, autrement dit de quelqu’un qui éprouve de la peur, de l’aversion ou de la haine envers les étrangers ou tout ce qui est étranger. De personne qui discrimine, rejette ou agit de manière hostile envers les personnes provenant d’autres pays ou cultures.
Bref, il ne resterait plus aux gabonais que de constater sans rechigner que leurs propres biens, maisons, meubles, famille, ne sont plus les leurs.
Ce qu’il faut souligner, c’est que ce sont les gabonais au pouvoir qui ont décidé de traiter ainsi, de menacer de condamnation d’autres gabonais.
Quelles en sont les véritables raisons?
Existent-ils d’autres pays au monde où les nationaux sont traités ainsi par leur propre pouvoir?
Moi, PETIT-LAMBERT OVONO (PLO), élu Député le 26 août prochain , je présenterais au parlement une proposition de Loi d’expropriation de tous les étrangers de nos terrains bâtis ou non bâtis, et l’interdiction absolue de vente d’une parcelle du Gabon à un non gabonais.
Est-ce cela de la xénophobie?
Qui peut sincèrement croire que les gabonais ont peur, de l’aversion ou de la haine envers les étrangers ou tout ce qui est étranger?
Débattons de cela sans passion.
Serais-je condamné pour avoir posé ces questions ?
Qui vivra verra.
Petit-Lambert Ovono, évaluateur certifié des politiques publiques, candidat indépendant aux élections législatives siège unique du 2e Arr de la Commune d’Akanda