Quand le sénat dame le pion à l’Assemblée nationale, et pourtant… par Petit-Lambert Ovono

Composées toutes les deux des personnalités nommées et non élues, les deux chambres du parlement gabonais de transition se sont distinguées lors de la cérémonie de clôture de leur première session commencée le 15 septembre et qui s’est achevée le 31 décembre 2023.

En effet, selon le reportage diffusé sur les réseaux sociaux, alors que le président de l’Assemblée nationale se perdait dans des excuses, des doléances et des justifications, la présidente du sénat a bien compris que son institution devait rendre public le travail abattu durant la session qui s’achève et qui était consacrée à l’examen du projet de la loi des finances initiale de l’année 2024.

Le Sénat a exposé avec fort détail, aussi bien l’exposé des motifs fait par les ministres de l’économie et des Comptes publics et du budget que les préoccupations des vénérables Sénateurs qui ont toutes reçues des réponses des membres du gouvernement.
La seule fausse note constatée qui s’apparente à un oubli est de savoir où était passée la Loi de règlement avant l’examen de ce projet de loi des finances de 2024.

Enfin, il nous revient qu’il est interdit aux députés de rendre compte des travaux réalisés pendant la session avant les vacances. Alors que la politique des dons, pratique par excellence du pouvoir déchu Bongo-PDG qui chosifiait les gabonais reprend, l’opinion veut bien savoir pourquoi les parlementaires sont bridés.

Pourtant, il est important que les parlementaires communiquent avec le peuple et partagent les informations sur les actions et les positions prises au cours de la session. Cela peut inclure des déclarations publiques, des conférences de presse, des réunions publiques, des actualités sur les médias sociaux et les médias locaux.

Un parlementaire doit maintenir un lien fort avec les citoyens et les informer sur les questions abordées, les débats parlementaires, les lois adoptées et les projets en cours. En partageant les informations et les résultats des travaux effectués, un parlementaire renforce sa crédibilité et contribue au bon fonctionnement démocratique.

Gageons que toutes les suspicions entretenues par les pdgistes déchus qui croient à un retour en esclavage en Egypte trouveront leur épilogue lors de la rentrée parlementaire de mars prochain, et du dialogue national d’avril 2024.
En attendant, la palme d’or revient au Sénat.

Par PETIT-LAMBERT OVONO
ÉVALUATEUR CERTIFIÉ DES POLITIQUES PUBLIQUES PRÉSIDENT DE SOGEVAL

Paul Essonne

Journaliste

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *