Pourquoi la femme gabonaise est-elle devenue frondeuse à l’égard de son homme? Par Yann

Une maxime populaire dit, le respect bien ordonné commence par soi-même, me tenant à celle-ci, je pense que l’homme gabonais est à l’origine de cette effronterie sans précédent dans nos meurs bantoues, africaines.

Une femme, c’est l’expression de la douceur, la tendresse, l’amour. La femme ne sera jamais va-t-en-guerre, cela n’est pas dans ses gènes. Si aujourd’hui le constat est tout autre, cela est dû à l’irresponsabilité de l’homme gabonais, qui s’est lui-même démit de sa responsabilité, à savoir celle d’être le père, l’exemple, la référence de la famille, cela pour satisfaire son appétit du bas de la ceinture, tout est parti de là. Si tel est vrai que c’est dans la nature de l’homme de manger à plusieurs râteliers, il n’en demeure pas moins que si la démarche est faites de façon responsable, cela ne peut être un problème dans le ménage, j’entends par la que si la relation c’est basé sur la polygamie pour les hommes financièrement capables, ou d’un commun accord pour les hommes incapables au sens de la finance, là non plus le problème ne se pose aucunement. La réalité est que beaucoup d’hommes ont cherché à vivre au-delà de leur capacité avec les différentes crises sociales et économiques qui ont frappé nos pays.

En général, en moyenne un homme dans nos pays se marie avec déjà à son compteur, un ou deux enfants, idem pour nos femmes, c’est déjà un problème lorsqu’on a pas de moyens nécessaires, si à cela on doit ajouter le deuxième, voire troisième bureau, on est pas sorti de l’auberge. Et c’est à ce niveau que l’absence de responsabilité se fait sentir, car la responsabilité exige qu’on ait les moyens de sa politique, la capacité à assumer pleinement ses responsabilités sur tous les plans. Dès lors que la femme qui veille à la bonne marche du foyer, fait le constat amère qu’en plus de ne pas avoir des entrées conséquentes pour le bien être de sa maison et sa maisonnée, doit encore se voir privée de la présence de son homme au détriment d’une autre qui non seulement sectionne sa popote, mais en plus son intimité,  cela devient complexe et difficile à digérer.

La déliquescence de nos foyers part de ses faits qui pour beaucoup d’hommes semblent anodins, mais pas dans un coeur troublé comme celui d’une femme. Allez y savoir pourquoi Hilarion Nguema à chanté quand la femme se fâche !

Ne fait il pas référence à une manque de respect dans la suite de son refrain ? Il faut donc que l’homme se réapproprie son autorité en étant un bel exemple pour sa famille. Un autre exemple me fait croire que c’est du ressort de l’homme que la structure familiale dans notre pays est sens dessus-dessous, c’est cet aspect de sa conduite lorsque entre lui et la femme, la relation est fini et qu’ils ont des enfants. Trop d’hommes cherchent à maintenir la femme sous son joug en sachant qu’il y a des enfants au milieu. On se fait volontairement démissionnaire dans l’unique objectif d’avoir la mère des enfants quand on le souhaite, est-ce là une conduite qui relève d’un homme responsable et sérieux ? Et de surcroît, pareil comportement inspire t il le respect de la femme à l’égard de l’homme ? Et lorsqu’une femme perd son respect à l’égard de son mari, c’est tous les hommes qui passent à la trappe, cela ne souffre d’aucun débat.

L’homme gabonais doit donc se remettre en question, et surtout réviser sa conduite. Le mariage, n’est pas un acte de gamin, se sont des adultes qui se marient et lorsque l’on se marie, les engagements qui sont pris, s’il ne sont pas observé, on pour conséquence le drame.

Par Yann

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