Le natif de cette province n’est pas un inconnu, professeur titulaire CAMES en Science de Gestion, ancien membre du gouvernement, en charge de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, a initié du 30 au 31 mai 2025, une série de rencontres avec les élèves de la classe de terminale de cette province, notamment les apprenants de la commune de Lambaréné, celle de Ndjolé et du district de Makouké dans Ogooué-Amont. Une activité éducative baptisée « MASTERCLASS » qui rentrait dans le cadre de la préparation de l’examen du baccalauréat comptant pour l’année académique 2024-2025. Avec pour trois (3) points essentiels, à savoir : qu’est-ce que l’enseignement supérieur ?; Quelle est l’offre de la formation au Gabon ? Et, peut-on réussir son parcours dans le supérieur ?
Bravant les intempéries, surmontant les défits de la route, et affrontant courageusement le mystique courant du majestueux fleuve Ogooué, le Pr Hervé Ndoume Essingone s’est rendu, le vendredi 30 mai passé en matinée, à Makouké, qui constituait la première étape de son périple, où, à la salle polyvalente du cru il a rencontré les élèves de la classe de terminale du Lycée Léonard Mbamakoué. Puis, en milieu d’après-midi, la caravane a déposée ses valises à l’esplanade de la mairie de Lambaréné pour le même exercice, cette fois-ci auprès des élèves du Lycée Privé Janvier Nguema Mboumba, du Lycée d’État Louis Charles Mefane, du complexe scolaire Noël Ikapi Iwangou, du Lycée Aubin Georges Madjeckou, et du Lycée Saint Vincent.
Le samedi 31 mai 2025, le Pr Hervé Ndoume Essingone a échangé avec les élèves du lycée public François Meye, et du complexe scolaire privé Excellencia, à la salle du Centre Medico-Social de Ndjolé, chef-lieu de l’Abanga Bigne, constituant ainsi l’ultime étape de ce périple.
Pour celui-ci, il était question dans un premier temps, de rappeler aux impétrants que l’enseignement supérieur n’est autre que l’ensemble des études suivies après l’obtention du baccalauréat ou d’un diplôme équivalent. Il correspond à la formation dispensée par les universités, les grandes écoles, les instituts et les autres établissements spécialisés. Au Gabon, dans l’espace africain (CAMES), comme en Europe et dans le reste du monde, l’organisation globale des études supérieures est identique et se repose sur le système LMD (Licence, Master et Doctorat), va-t-il insister.
Pur produit du système éducatif gabonais, le Pr Hervé Ndoume Essingone veut vulgariser les offres de formation du Gabon qui pour lui sont de bonnes factures, à l’instar des autres universités des pays amis, et par la même occasion de freiner la fuite de notre élite.
Fort de cette mission, il fera la présentation de la cartographie des trois (3) grands bassins universitaires du Gabon qui offrent différentes formations dans l’enseigement supérieur, à savoir : Libreville (UOB, ENS, ITO, INPTIC, USS, IPHAMETRA, INSG, IUSO,.USTS, UIL, ULNR); Franceville ( USTM, FS, EPM, et INSAB, CIRMF, E3M.); et Port-Gentil (IPG).
Cependant, l’ambition du gouvernement d’une « université territoriale « , c’est-à-dire représentée dans l’ensemble du Gabon, suit son cours, en ce sens que d’autres pools d’excellences sont en projet, notamment l’Université d’Akanda, dans la province de l’Estuaire, l’Université de Port-Gentil dans la province de l’Ogooué-Maritime et l’UAEA d’Oyem, dans la province du Weleu-Ntem. Devant cet aréopage d’universités, d’instituts et de grandes écoles, offrant chacun des défis majeurs, la réussite est-elle possible ? Selon l’initiateur, le Pr Hervé Ndoume Essingone, la réussite dans l’enseignement supérieur répond à plusieurs exigences qui mettent au défi la capacité de l’étudiant à adopter un bon comportement. Le bon comportement étant le dévéloppement du travail en autonomie, de savoir gérer son emploi du temps, de faire preuve d’abnégation au travail, de rigueur dans les méthodes de travail