L’audience de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga n’a pas pu se tenir comme arrêté lors de la dernière audience du 3 mai dernier. En cause, la décision de la défense de faire appel.
Après le report du procès du 29 avril dernier, le dossier n’a toujours pas été examiné dans le fond. Le dossier de l’ancien directeur de cabinet demeure rocambolesque. Poursuivi pour obtention frauduleuse de documents administratifs, Brice Laccruche Alihanga, va devoir passer quelques jours de plus à la prison centrale de Libreville. C’est le moins qu’on puisse dire, à la suite de la décision de ses avocats de faire appel.
Pour Me Ange Kevin Nzigou, «Nous avons fait remarquer au tribunal que l’enquête qui a été diligentée, à la demande du procureur de la République, sur l’effectivité de fraude de Brice Laccruche Alihanga sur sa nationalité, a révélé qu’il n’y avait aucune infraction » dit–il. Par conséquent, s’il n’y a pas d’infraction, il n’y a pas de possibilité pour le procureur de faire des poursuites, a relevé l’avocat de Brice Alihanga.
Avant de s’interroger sur les témoins, les responsables administratifs et les juridictions devraient se pencher sur ceux qui ont permis à son client d’acquérir le certificat de nationalité. Des questions restées sans réponse. Les conseils de Brice Laccruche Alihanga, Maîtres Anges Kevin Nzigou, Jean-Paul Moumbembe et Iréné Mezui ont décidé de faire appel. La décision de la cour d’appel est très attendue.
