La Coalition de la Nouvelle République (CNR) et le collectif d’opposants Appel à agir ne s’accordent plus les violons. En cause, le leadership au sein de l’opposition. Les jeunes d’Appel à agir qui aspirent à faire leurs preuves dans la gestion des affaires du pays, souhaitent que le nouveau leader de ce camp politique soit issu de leur collectif.
Selon certaines indiscrétions, la dernière rencontre entre le chef de l’Etat Ali Bongo et Jean Eyeghe Ndong a été très mal perçue par le collectif Appel à agir. Étant un proche de Jean Ping, les jeunes veulent ravir la vedette au nouveau chef de fil de l’opposition et de la CNR, Jean Ping. C’est en tout cas ce que laisse penser la tribune libre publiée sur site d’information au Gabon Review.
« La rencontre du 9 juin courant soulève une question centrale : la capacité des leaders de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) à résister aux pressions, mesures de rétorsion et autres mesquineries. Au-delà, elle jette le doute sur la pertinence de la stratégie de Jean Ping », écrit l’auteur de cette tribune.
Des propos qui peuvent susciter de la défiance vis-à-vis des leaders de l’opposition et ses plus proches collaborateurs Eyeghe Ndong, dans leur volonté à vouloir changer les choses et être le porte-parole de l’opposition. Lors de la présidentielle de 2016, l’opposition gabonaise avait réussi le tour de force de s’unir autour d’un candidat unique, ce qui lui avait permis de gagner dans plusieurs provinces. Dans deux ans, le chef de l’Etat remet son fauteuil en jeu, l’opposition jusqu’alors est à la recherche d’un nouveau leader. Certainement, cette guerre au sein de ces deux mouvements permettra de voir clair dans la stratégie de l’opposition gabonaise, pour les élections présidentielles de 2023.