Cette analyse émane de nombreux experts du monde politique qui en observant l’effet boule de neige que produit son message au sein du peuple du changement ne cesse de ratisser large. A en juger par la mobilisation qui jour après jours fait lever la pâte et, entraîne des revirements d’opinion et de positionnement, rien que pour répondre à la volonté du peuple.
La promptitude et la mobilisation observées dès le lancement de la campagne du candidat consensuel de la plateforme Alternance 2023 Albert Ondo Ossa, le dimanche 20 août dernier au carrefour Rio dans la commune de Libreville, ont été annonciateurs de ce que nous vivre les médias en ligne : direct, post et toute autres informations par eux relayées.
A deux jours de la clôture de la campagne de l’élection présidentielle démarrée aux pas de courses du côté d’Alternance 2023, parce que le nom du candidat qui devait être auréolé de la fumée blanche a été communiqué au public avec beaucoup de retard, mais bien plus, les autres difficultés rencontrées pour bloquer la marche de la machine populaire du changement et non des moindres, ne cessent de se multiplier.
Tous les lieux publics devant recevoir une grande foule étaient déjà réservés par le PDG. S’ajoute la guerre des communiqués : l’aéronef affrété pour leurs déplacements en province a été refusé de décoller a signalé l’équipage, alors que du côté de la presse de la majorité, il s’est tout simplement agi d’ennuis techniques causés par la présence d’un oiseau dans l’un des réacteurs.
Renversement des pronostics
En dépit de toutes ces perturbations, l’équipe du Pr Ondo Ossa poursuit tant bien que mal les meetings programmés (Lambaréné, Mouila, Tchibanga, Lastourville non atteint, relayée par la Présidente de l’Union nationale, certainement qu’à cause de la course contre la montre, les NTICs prendront le relais. Port-Gentil, au moment où nous rédigeons l’article, c’est un public chauffé à bloc) qui a pris le relais en attendant la boucle de la tournée très certainement par Oyem.
Que s’engage à faire ce technocrate de haut niveau valablement connu à l’international et quel message, il délivre au point de renverser les pronostics et draine non pas seulement les désespérés, mais des intellectuels et une jeunesse en quête de repères?
L’heure est arrivée
Pour lui l’heure est grave. Car, au déficit démocratique observé dans tous les aspects, il se battra pour que cette élection se déroule sans mort d’hommes à cause de la faible démographie du Gabon. Et de poser clairement la question au pouvoir PDG qui, lorsqu’il a pris le pouvoir, il n’y a pas eu morts d’hommes et pourquoi, lorsqu’il s’agit de le quitter, le sang doit-il couler ?
Le vote est le l’expression de la citoyenneté et de la démocratie. Et c’est de cette liberté dont doivent jouir les citoyens pour sanctionner le PDG qui avec plus de 60 ans d’exercice du pouvoir n’a pu développer.
Avec un discours rassembleur loin de l’exclusion, il affirme qu’il y a de l’espoir. Le Gabon va se relever. Pour lui, l’heure c’est l’heure : elle est arrivée. Car ce n’est pas normal que notre pays soit dans cet état. Il incarne la figure du changement et entend mettre l’homme au centre du développement. Il s’engage une fois élu, à redonner aux Gabonaises et aux Gabonais, le travail, la formation, la santé, repenser la retraite, etc.
Ses compatriotes ont tellement espéré avoir ces éléments vitaux pour ‘’une vie normale’’ que si cette fois-ci est la bonne, comment ne pas adhérer aux propositions de celui qui est spécialiste en économie ?
Gérard Philippe Walker
