Pour avoir choisi d’aller au RPM qu’au PDG, un compatriote est arrêté puis relaxé à Port-Gentil

Non !! Le régime BONGO-PDG n’aura de cesse de nous surprendre. L’histoire que je vais vous conter se déroule à Port-Gentil, le vendredi 24 mars 2023 : un Patriote (c’est ainsi qu’on appelle le militant du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM)), pour avoir choisi d’adhérer au RPM qu’au PDG, est arrêté, interrogé et gardé à vue, de 6H à 17H, au Commissariat central de Port-Gentil.

Les faits :

Monsieur MAROGA Antoine, c’est son nom, est, à une époque donnée, un membre important de la galaxie Féfé ONANGA.

Lorsque ce dernier rallie le PDG, Monsieur MAROGA le quitte, et adhère au RPM, Parti politique dans lequel il milite depuis plus d’un an.

Vendredi 24 mars 2023, à 5H30, un Commando, constitué d’agents de police, conduit par le Capitaine M. (que je teins le nom par discrétion) débarque chez-lui, le prend et le conduit au Commissariat central de Port-Gentil où il va subir un interrogatoire.

Informé de la situation, le Patriote MATENDET Nicaise, Coordonnateur provincial adjoint de l’Ogooué Maritime, et Membre du bureau politique RPM du 3ème arrondissement de la Commune de Port-Gentil, appelle le Capitaine M., qui confirme l’interpellation, mais refuse de lui en donner le mobil par téléphone.

Arrivée au Commissariat à 9H, le Patriote MATENDET Nicaise apprend que le Patriote MAROGA est interpelé parce qu’il serait à l’origine des actes posés par l’activiste Peter Brady qui, rappelons-le, avait été arrêté pour avoir voulu organiser une marche avec un drapeau Russe pour protester contre l’arrivée au Gabon du Président français, Emmanuel Macron.

C’est après avoir expliqué qu’il était militant du RPM du 3ème arrondissement de la Commune de Port-Gentil, et n’avait rien avoir avec les activités de Peter Brady, qu’il est finalement relaxé.

Ça, c’est pour l’histoire. Mais pour la vraie raison de cette interpellation, il faut lorgner du côté de Féfé ONANGA, lequel aurait décidé de faire payer au Patriote MAROGA Antoine le fait d’avoir refusé de le suivre lorsqu’il a rallié le PDG.

Dans cette affaire, une chose est sure : à mesure que l’élection présidentielle approche, le PDG et ses satellites deviennent de plus en plus désemparés et anxieux à l’idée de perdre cette élection. D’où ils misent désormais sur la fraude dont le mécanisme est déjà en place, l’intimidation et la destruction des potentiels candidats redoutables et leurs partisans les plus fidèles.

Après avoir humilié Monsieur Guy Nzouba Ndama, Président du Parti, LES DEMOCRATES, à la frontière Congo-Gabon de Kabala, Ali BONGO et ses hommes se couchent désormais au seuil de la porte d’Alexandre Barro Chambrier pour surveiller tous ses faits et geste, dans l’espoir de lui faire subir le même sort, surtout depuis qu’il a refusé de prendre part à leur parodie de concertation politique.

Je dénonce ces actes d’intimidation du régime BONGO-PDG, qui instrumentalise les Forces de Défense et de Sécurité pour régler des comptes aux honnêtes citoyens qui refusent d’adhérer à leur politique de destruction du Gabon

 

Paul Essonne

Journaliste

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