Port Gentil/Vie des entreprises/GSS Gabon, Arnaques autour d’une liquidation.

Depuis la fuite en novembre 2017 dans des conditions pas suffisamment élucidées,  de son directeur général, le français, Philippe Colombero et du directeur administratif et financier, le camerounais, Gilbert Mbanwie, le feuilleton de l’entreprise GSS (Global sourcing ans Supply) Gabon installée à Port – Gentil, n’aurait pas encore fini de livrer à l’opinion nationale les facettes de ses différentes épisodes. C’est le cas notamment du syndic, Hugues Nganguila et de son assistant, Hans Ebe,  qui s’illustrent   plutôt par un mauvais traitement à  l’endroit des 407 employés nationaux déflatés  par le chômage technique que d’aucuns continuent tant de décrié. Bien que pour des raisons de crise économique, GSS Gabon, comme d’autres entités connaissent une baisse d’activités.

En effet, pour préserver  leurs emplois,  à  la suite de la déconvenue de leurs dirigeants d’alors, les cadres nationaux de l’entreprise avaient mis en place un comité de gestion afin que leur outil de travail ne finisse dans le précipice, jusqu’à la nomination d’un syndic-liquidateur du cabinet Fiduge SARL. Au lieu d’assumer les missions dévolues, le liquidateur, avec la complicité des responsables du tribunal de Port Gentil, s’illustrer ait plutôt dans des actes de magouilles et d’arnaques dans le payement des droits de toit solde du par l’entreprise aux « licenciés » de GSS Gabon. Notamment la division entre les groupes d’employés,  la corruption des fournisseurs, le harcèlement  sexuel des employés féminins, manque du plan social,  la perception des pots de vin de la part des fournisseurs,  la non délivrance depuis décembre 2017 des certificats de travail, etc.

Le syndic  liquidateur avait reçu plus de 300 millions de francs CFA pour le solde de toit compte. Une somme dans laquelle le liquidateur  puiserait allègrement en prélevant ses honoraires et faire du chantage sur le personnel féminin afin de payer des droits à qui il veut selon ses désirs. D’autres sources indiques que l’homme agirait ainsi parce que bénéficiant de complices au tribunal de Port -Gentil ou il use de corruption pour éviter de payer les droits aux employés de GSS Gabon. Des actes contraires aux articles 230, 233 et 236 des procédures d’apurement des entreprises en liquidation selon les normes OHADA.

 

Obone Flore

Journaliste

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