Le principal point de discorde portait sur le non-paiement régulier des primes de la CNAMGS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale). Jonas Mboumba a expliqué que cette situation est due à une dette de près de 800 millions FCFA que la CNAMGS doit encore à l’hôpital. Il a précisé que 45% de cette somme devait être consacrée aux charges sociales, dont les primes du personnel, tandis que 35% étaient destinés au bon fonctionnement de l’hôpital, et 20% aux investissements, notamment pour améliorer les infrastructures médicales.
Le directeur général a tenu à rappeler que la gestion des paiements des primes CNAMGS ne relève pas de la responsabilité directe de l’hôpital, ce qui a permis d’apporter un éclaircissement aux inquiétudes des employés. Cette précision a constitué un pas important vers l’apaisement des tensions, bien que des discussions soient encore en cours pour assurer un retour à la normale.
Le SYNAPS, représenté par son délégué provincial Gildas Akame, a assisté à la réunion et pris acte des avancées réalisées. Cependant, il a précisé que la décision finale concernant la levée de la grève dépendra des employés. Un protocole d’accord doit encore être rédigé et soumis à la base syndicale pour approbation avant toute reprise complète des activités.