Il fallait s’y attendre. La réaction du Rassemblement Héritage et Modernité ne s’est pas faite attendre après le oui de Michel Mengha de faire partir du gouvernement Issoze Ngondet III. Tout dernièrement, au siège du RHM, le porte-parole de cette formation politique Faustin Bilie Bi- Essone est venu confirmé les appréhensions des militants et sympathisants de ce parti radicalement opposé à la politique d’Ali Bongo c’est à dire l’exclusion de son secrétaire général et cela conformément aux dispositions statutaires. Aujourd’hui, la population donne raison à Ali Bongo Ondimba, qui lors de la campagne présidentielle de 2016, déclarait ceci à Oyem, « ils se disent être des opposants, alors que vous et moi savons qu’ils cherchent à avoir des privilèges perdus depuis leurs départ du gouvernement ».
En effet, l’article 132 des statuts du courant politique rassemblement Héritage et Modernité met de facto Michel Mengha dans l’impossibilité d’occuper désormais les fonctions de secrétaire général qu’il occupait jusqu’à son entrée au gouvernement.
Les hommes politiques de l’opposition découvrent une fois de plus la force d’Ali Bongo dans sa quête de rassembler les gabonais autour d’une table pour la construction de la nation. Michel Mengha est-il rattrapé par la nostalgie et l’amour de son ancien parti politique ? C’est dommage pour l’opposition gabonaise qui à travers Michel Mengha montre de nouveau son incapacité à affronter Ali Bongo Ondimba avec dignité et honneur. Véritable ventocrate !