« Politique du Gabon : Au vue du tripatouillage de la loi électorale, nous ne sommes plus loin d’une explosion » prévient Firmin Michel EMVO NZUE.

Les faits sont têtus de constater avec un grand regret que le gouvernement, le Centre Gabonais des Élections (CGE), la Cour Constitutionnelle, les deux chambres du parlement gabonais, le ministère de l’intérieur seront comptables de ce qui arrivera au Gabon. 

C’est honteux que ces instances usent des mesures dilatoires pour tripatouiller la loi électorale question de favoriser le parti au pouvoir. On ne peut changer les règles du jeu pendant le dérouler du jeu.

Nous nous en souviendrons que le gouvernement gabonais avait prétendu donner une garantie pour les élections apaisées. Tel que nous observons, nous allons droit au casse pipe. Lorsqu’on peut se permettre de triturer la constitution et la loi électorale sans respect des règles, la conséquence est de solliciter le soulèvement populaire.

Ma question est de vouloir comprendre. Est-ce que le Gabon un tel sort ?

Après les élections présidentielles ensanglantées de 2016, nous avons pensé que le pouvoir PDG avait tiré les conséquences lorsqu’il organisera le DIALOGUE D’ANGONDJÉ. Lequel dialogue un bon nombre de résolutions ont été prises. Avant 2023, nous n’avons même pas expérimenté toutes ces résolutions qu’on nous amènera encore la CONCERTATION POLITIQUE qui remettra tout en cause. De passer d’une élection à deux tours pour celle à un tour. Les limitations de mandats, etc.

Béatement, les politiques et le peuple gabonais ne comprennent pas un tel rétropédalage. Ce crime profite à qui? De toute façon, pas au peuple gabonais.

Firmin Michel EMVO NZUE, FMEN

Paul Essonne

Journaliste

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