Le président de la Confédération africaine de football (CAF), le Sud-Africain Patrice Motsepe, a été réélu pour un nouveau mandat de quatre ans lors de la 14e assemblée générale extraordinaire de l’organisation. Réunis au Caire, en Égypte, les dirigeants du football africain ont ainsi renouvelé leur confiance à celui qui dirige l’instance depuis 2021. Cette réélection témoigne de la continuité souhaitée par les membres de la CAF, qui misent sur la stabilité pour poursuivre les réformes engagées sous son mandat.
Au-delà de cette reconduction, l’assemblée a également été marquée par l’élection de l’ancien international camerounais et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o, au Comité exécutif de la CAF. Il représentera l’Union des fédérations de football de l’Afrique centrale (UNIFFAC), renforçant ainsi son influence dans la gestion du football continental. Son entrée au sein de cet organe stratégique pourrait contribuer à une meilleure représentativité et à la promotion des intérêts de la sous-région au sein de la CAF.
Du côté du Gabon, l’optimisme est de mise. Le président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre Alain Mounguengui, est fortement pressenti pour devenir le quatrième vice-président de la CAF. Selon des sources présentes sur place, il serait en bonne position pour occuper ce poste stratégique, dans le cadre de la réorganisation du comité directeur de l’institution. Une telle nomination constituerait une avancée significative pour le football gabonais, qui pourrait ainsi jouer un rôle plus actif dans les décisions majeures du football africain.