Le pouvoir des députés de la 12 législature nationale a pris fin le lundi 30 avril, selon l’article 4, 34 et 36 de la Constitution, les affaires courantes seront assurés par le Senat, jusqu’à la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle.
La 12ème législature sortante au mandat prorogé à deux reprises, n’a plus la légitimité, ni la caution légale pour parler, décider et agir au nom du peuple gabonais. Le peuple qui veut connaître davantage ce qui se passe dans ce qu’il qualifie tantôt de vide institutionnelle et de vide juridique, en tout cas Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour Constitutionnelle à trouver une solution de dissoudre l’Assemblée Nationale, en mettant fin au désordre d’Issoze Ngondet. Ici, le pouvoir revient au SENAT de s’occuper des affaires courantes, conformément aux articles 61 et 63 alinéa 1 de la Constitution.
Ainsi, les gabonais se trouvent là dans une situation de crise institutionnelle. L’incapable Issoze Ngondet n’ayant pas saisi la Cour Constitutionnelle avant le 28 avril, il n’y a plus d’autres alternatives que de faire intervenir Mborantsuo de dissoudre l’assemblée nationale et invite le président de la république de former dans un bref délai, un gouvernement lequel sera responsable devant le Chef de l’Etat, en attendant la proclamation des élections législatives, pour permettre à la 13ème législature de siégé en toute quiétude.
Certains députés aux chômages pourraient se reconvertir à faire soit le clando, soit se lancer dans l’agriculture, ou simplement à ouvrir des bars ou des dépôts de moussoungou, pour s’occuper de leur famille au cas où ils ne se représenteraient plus comme candidat à la députation.