Le phénomène s’intensifie depuis quelque temps dans la belle cité de Nkoum Ekiègn. Les malades mentaux, tout sexe confondu, livrés à eux-mêmes envahissent les rues.
D’Akoakam en passant par Tougou-Tougou, la foire, le centre-ville, Adjougou, Ngouéma, etc. Le tableau est sombre, car ses déséquilibrés y circulent en haillons, parfois en tenue d’Adam, soit à la recherche de la nourriture, soit pour faire la manche. Cette situation prend de l’ampleur à tel point que les populations jugent la cohabitation avec les malades mentaux dangereuse. Où sont les pouvoirs publics ?
Nguema Essono Hubert, chef d’unité santé mentale en poste au Centre hospitalier régional d’Oyem (CHRO) y comptabilise plus d’une vingtaine qui déambule dans la ville, notamment sous les vérandas des administrations publiques. Un cas patent avec une femme âgée qui a pris ses quartiers à la Direction provincial des ressources humaines du Woleu-Ntem, tout comme un autre qui s’est établi jalousement sous la Tribune officielle. Il y en a qui prennent leurs plaisirs à la belle étoile ou parfois dans des abris de bus, transformés en abris de fous. Malheureusement, une folle s’illustre en cassant les pare-brises des véhicules et en arrachant des sacs à mains des femmes. Rappelons qu’en 2006, un compatriote, TH, avait perdu la vie à cause d’un fou qui lui avait coupé les nerfs sciatiques à l’aide d’un coup de machette.
Aussi, il est temps que les autorités se penchent sérieusement sur cette problématique des malades mentaux qui prend des proportions inquiétantes dans la cité.