Les travailleurs d’AFRICA BELI COMPAGNY (ABC), une scierie spécialisée dans la foresterie, située dans le département de l’Ofoué Onoye (Iboundji) dans la province de l’Ogooué-Lolo, lancent une grève pour obtenir de meilleures conditions de travail. Pour le personnel, leur employeur chinois les maintient dans une prestation, qui semble être fictive.
En effet, depuis trois ans, rien n’a changé. Ce sont toujours les mêmes conditions de travail avec des contrats d’un mois pour des salaires de base inférieurs au SMIC à raison de 5000 francs CFA par jour. Il n’y a pas d’équipements pour la sécurité des travailleurs. Ces employés travaillent du lundi au samedi, et même en travaillant le dimanche, les conditions restent inchangées. Les travailleurs de nuit ne sont pas rémunérés comme le veut le Code du travail. De plus, certains travailleurs ne sont pas assurés et dorment dans le noir. Les départs en congés sont bien payés, sauf qu’à leur retour, les travailleurs sont considérés comme des nouveaux. L’économat coûte cher.
Par ailleurs, l’infirmière se retrouve dans le noir à partir de 23 h et traite les malades dans l’obscurité. Il revient même aux patients d’acheter leurs propres médicaments pour s’y faire soigner. C’est infernal, avec les intempéries, les moustiques et la maltraitance des employeurs chinois qui sont dans la lumière 24 h/24, au détriment des employés, à qui ils coupent l’électricité dès 23 heures.
Face à tout ce qui précède, force est de constater la négligence manifeste de l’inspection du travail. Gageons que les autorités du CTRI remettent les pendules à l’heure pour que la situation soit traitée.