La preuve de l’amour véritable est de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Si nous aimons le Gabon, et si nous voulons un pays de paix où pourront vivre nos enfants et petits-enfants, il nous faut nous donner pour ce pays.
L’indifférence demeure le pire des égoïsmes et la mort du sentiment affectueux qu’on a pour son pays. Nous ne devons plus *être APATHIQUES pour NOTRE PAYS, et POUR NOTRE PEUPLE.* J’ai particulièrement été touché par les pleurs et la mort de ce compatriote transporté en Tipoye.
En 14 ans, de période faste nous n’avons fait que reculer. Notre pays est devenu un mouroir, un tombeau à ciel ouvert. Le manque de route tue, tous les jours que Dieu fait, le manque d’hôpitaux tue tous les jours, les détournements des deniers publiques tue chaque seconde au Gabon. Notre peuple est ainsi décimé à la vitesse Grand V.
Il arrive un moment où on doit s’arrêter et se poser les bonnes questions. La richesse personnelle dans un océan de pauvreté est la pire des richesses. Jusqu’à quand et pourquoi vouloir précariser ses compatriotes, mettre en place des mécanismes pour les éliminer quand nous-mêmes ne sommes pas détenteurs d’une vie éternelle et surtout que ces mécanismes peuvent également se refermer sur nous-mêmes ?
Au Gabon, les conditions sont créées à tous les niveaux pour qu’on meurt d’un rien et pour un rien. Ce qui traduit bien le peu de cas que les dirigeants se font de la vie de leur peuple. Il n’y a aucun amour, aucune compassion pour les compatriotes. La vie est sacrée et personne n’a le droit de précipiter la vie d’un autre.
La période du mandat présidentiel durait 7 ans jusqu’à nouvel ordre. Pendant 6 ans les ministres, députés, sénateurs, conseillers se la coulaient douce sans tenir compte de toutes les tracasseries et vicissitudes de leur compatriote. Il faut attendre la dernière année, l’année de l’élection pour venir mentir au peuple, avec des caravanes de ceci de cela…Avec des tournées où une fois de trop on saigne nos finances pour des bagatelles.
Gabonaises, Gabonais, si vous ne vous respectez pas qui va le faire à votre place ?
Il arrive un moment où, il nous faut savoir ce que l’on veut. Si vous voulez les chaînes, prenez-les et taisez-vous ! Si c’est la liberté, prenez-la et oubliez les chaînes.
Mais arrêtez de vous balader entre les chaînes et le désir de Liberté.
L’amour de soi, l’amour du prochain et l’amour de la nation exige d’abandonner les chaînes pour la Liberté. Alors AIMONS-NOUS !
J’ai écrit Jean-Arsène HOULA-HOULA