Non aux Eucalyptus au Gabon : Bertrand Zibi recommande la culture du cacao comme solution

La province du Haut-Ogooué est le théâtre d’une résistance farouche contre un projet d’implantation massive d’eucalyptus à Lékoni, et cette opposition est justifiée. Avec le soutien de Bertrand Zibi, ancien député et fervent défenseur des intérêts locaux, les habitants expriment avec vigueur leur désaccord. Leurs arguments sont ancrés dans l’histoire et l’expérience de leur région, mettant en lumière le riche passé agricole et les bénéfices du cacao et du café.

Bertrand Zibi rappelle avec éloquence le glorieux passé agricole du Woleu-Ntem, où le cacao et le café ont été les piliers de l’économie locale. Ces cultures ont offert des opportunités économiques et sociales, permettant aux habitants de subvenir à leurs besoins et de construire des vies stables. Il souligne l’importance de suivre l’exemple de succès de pays voisins comme le Cameroun et la Côte d’Ivoire, qui ont prospéré grâce à la culture du cacao.

En comparaison, les plantations d’eucalyptus suscitent des inquiétudes légitimes en raison de leurs impacts environnementaux et sociaux. Les villageois redoutent la dégradation des sols, l’épuisement des ressources en eau et la perte de biodiversité. Les préoccupations concernant la santé humaine et animale, notamment les problèmes respiratoires, sont également soulevées, illustrées par le témoignage poignant d’un éleveur ayant perdu ses bêtes.

Face à ces préoccupations, Bertrand Zibi soutient fermement la réintroduction du cacao dans la région comme solution plus avisée. Non seulement le cacao offre des perspectives économiques durables, mais il favorise également la préservation de l’écosystème local et la création d’emplois. Pour lui, le cacao est une culture adaptable, compatible avec des pratiques agroforestières respectueuses de l’environnement et bénéfiques pour la biodiversité.

Soutenir les aspirations des villageois du Haut-Ogooué à revenir à leurs racines agricoles en favorisant la culture du cacao est une décision sensée et respectueuse. Cela non seulement préserve l’histoire et la culture locales, mais favorise également un développement durable qui profite à tous.

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