Morts pour le Gabon et oubliés par le Gabon par Hortense BOUKANDOU MORY 

Je voudrai ce matin, après m’être repassée le film de l’hommage à NTCHORERE, attirer l’attention du Président de la Transition, dont le cheval de bataille est la Restauration des Institutions, par conséquent des Valeurs, des Mentalités et de l’histoire de notre pays.

Monsieur le Président de la Transition, ma motivation porte sur quelques aspects non anodins.

En 1964, précisément en Fevrier, des jeunes soldats gabonais avec quelques civils, décidèrent, comme le CTRI aujourd’hui, à chacun son époque et son combat, de libérer le Gabon d’un certain joug.

Ceux ci après avoir REUSSI, j’insiste sur REUSSI, leur coup de LIBERATION, se sont pour certains retrouvés au fond d’une fosse commune, en prison et d’autres avec des vies totalement brisées et ceux jusqu’à leurs progénitures qui pour quelques unes en payent le crime de Lèse Majesté.

Toutefois, ces soldats ont osé, tout comme vous aujourd’hui, prendre leur responsabilité, prouver leur attachement à leur pays, et ils ont exprimé leur amour pour la mère patrie.

J’ai l’impression de les entendre scander <<La Patrie ou la Mort!>> avant de lancer l’assaut. Et pour certains ça a été été la Mort mais pour la Patrie

La mort pour leur pays;
La mort pour leur Gabon;
La mort, tous ensemble et assemblés en un seul endroit, dans un seul trou, creusé derrière l’immeuble de la Sni Likouala, sur lequel une stèle grisonnante est érigée.

Cette stèle cachée aux yeux du monde, tout comme cette partie de l’histoire du Gabon que l’on veut tronquée.
Cette stèle qui MERITE aussi d’être RESTAUREE pour la mémoire de ces VAILLANTS garçons. Ce serait notre Mémorial de MIMBENG à Libreville.

D’autres, ayant eu la chance de survivre, ont été déportés à NDOM LES BAM, cette prison dans la nature à ciel ouvert, gardée par des bêtes féroces, soumis à des travaux forcés, tels des esclaves israélites à Goshem.
Cet endroit pourrait être valorisé et restauré en site touristique, allô AGATOUR!
Ce  serait notre île de Gorée.

Notre pays a besoin de cela. Notre pays a besoin de savoir. Notre pays a besoin de se retrouver, de se RESTAURER et d’être ENTIER.

Monsieur le Président de la Transition, le Gabonais croit en ce que vous pouvez faire pour le Gabon.

Une pensée pour un descendant de MOULOPO et les autres.

Hortense BOUKANDOU MORY

Paul Essonne

Journaliste

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